Djibouti : Gouverner, c’est prévoir
Gouverner un Pays suppose une grande capacité de prévision. Les Gouvernants ne doivent pas en effet gérer les affaires publiques comme un travail journalier ou quotidien .Ils ne doivent pas avoir une vision courte ni naviguer à vue . Ils doivent au contraire se soucier de l’avenir , s’y projeter , pour mettre la nation à l’abri des mauvaises surprises .
Ainsi aucune décision importante ne doit être prise sans que ses conséquences présente mais aussi futures ne soient examinées avec la plus grande attention .Car les actes d’aujourd’hui influencent le cours des choses de demain .
Les différences sont d’ailleurs patentes entre les pays ou les gouvernants savent prévoir et les autres .Dans les premiers , les décisions sont pensées , maîtrisées et les risques d’erreur réduits d’autant . Leur gestion ressemble à celle d’un bateau ou le capitaine a tout fixé d’avance et se contente de suivre son plan , corrigeant au besoin tel ou tel aspect découlant des aléas du temps ou de la société.
En revanche, les pays gérés par des épiciers, des coptées d’un régime, sont exposés aux problèmes. Car l’avenir n’y est pas préparé et même pensé dans certains cas. Mauvaises performance économique , troubles sociaux , bouleversements politique ….sont autant de signes révélateurs de l’incapacité à se projeter dans l’avenir .
Le simple bon sens veut donc que les épiciers , ceux qui ne possèdent pas les qualités nécessaires pour gérer à la fois le présent et le futur s’abstiennent d’exercer le pouvoir . Aussi devons-nous, nous autres, en tant que Djiboutiens, faire preuve de sagesse et porter aux commandes de l’ETAT des hommes et femmes capables de prévoir les attentes du peuple, c’est à dire qui ont la compétence de gouverner. Pour qu’entre autres choses les tueries d’Arhiba et de Balbala ne se reproduisent plus jamais.
Par Saad Ali Awaleh