Le régime djiboutien, plaque tournante du contournement des sanctions (Russie, Iran, Corée du Nord), exploite un registre maritime laxiste pour des navires « fantômes » comme le Kiwala. Ces bateaux changent de pavillon et de gestionnaires afin de transporter hydrocarbures russes ou pétrole iranien malgré les embargos. Grâce à sa position stratégique sur la mer Rouge et des infrastructures financées par des partenaires étrangers (Chine, Émirats, Russie), Djibouti facilite escales techniques et transbordements illicites. Cette opacité, renforcée par des accords avec Moscou, sape les efforts internationaux contre les réseaux sanctionnés.