Djibouti : les affrontements interclaniques sont inévitables à Djibouti d’après les dernières manoeuvres de président Guelleh

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IOG ou GUelleh ne partage pas...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Union Djiboutienne pour les Droits Economiques, Sociaux et Culturels
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Réf. : 06/C/AN2015

Djibouti : les affrontements interclaniques sont inévitables à Djibouti d’après les dernières manoeuvres de président Guelleh

Nous avions dévoilé sur la place publique depuis le 11 juillet 2015 le projet machiavélique d’Ismaël Omar Guelleh. Dans une réunion tenue au palais de Guelleh à Haramous, il a été décidé de mettre le pays dans un Etat d’urgence afin de se prémunir de tout éventuel révolte du peuple et pour justifier cette décision extrême le régime va créer des hostilités entre clan.

Le 10 octobre 2015 la milice de Guelleh dirigée par des éléments de la garde républicaine, armée spéciale dirigée par le cousin germain de second degrés d’IOG, met à exécution la décision de Guelleh, président contesté de la république de Djibouti.

Des hostilités ont été créées entre deux clans de même tribu, les Mamasans et les Odahgobes.

Ces affrontements avaient occasionné 49 blessés, 3 maisons détruites, 2 boutiques saccagées et l’exode de quelques familles résidents aux quartiers Hayabley de la commune de Balbala.

Des sages issas officiant en qualité des juges dans l’un des douze tribunaux du Xeer-Issa, le tribunal de l’oued d’Ambouli, ont tenté de régler les problèmes mais le régime de Guelleh leur avait sommé de se retirer de cette affaire qui d’après le régime relève de la sûreté de l’état,

Et le  président Guelleh charge son frère, Saad Omar Guelleh (un Mamasan BAH-FOURLABA), et le colonel Mohamed Djama Doualeh (un Mamasan BAH-FOURLABA), le chef de la garde républicaine, de la finalisation de ce projet d’affrontement interclanique.

Pour camoufler leurs motivations et donner le projet à un aspect d’une affaire étatique, les deux missionnaires précités utilisent le directeur général de la police, le colonel Abdillahi Abdi Farah (un Ourweyne). Ce dernier est appelé à mettre la pression sur le clan Odahgobe le temps que les deux missionnaires ravivent la tension et la haine dans le clan Mamasan.

Afin de donner l’affaire à une envergure nationale, Guelleh, recommande les passages à la télévision nationale des protagonistes. Le clan Odahgobe rejette cette proposition et le colonel Mohamed Djama propose que le jeune ministre de l’éducation nationale, Djama télé soit mêlé à cette affaire afin qu’il trouve des vieux du clan Saad-Moussa, frère clanique d’Odahgobe, parlent à la télévision à la place des odahgobes.

À la dernière nouvelle, les sages Saad-Moussa ont tenu une réunion de concertation au cours de laquelle ils ont décidé d’adresser une mise en garde au jeune ministre de l’éducation. Ils ne sont nullement d’accord que leur clan soit mêlé à cette affaire parce que ça peut devenir une jurisprudence dans le Xeer-Issa et un acte accablant pour le clan Saad-Moussa. Se prononcer à la place des odahgobes craindra, ce premier, dans l’avenir à payer tous les faux du clan frère.

Cette dernière facette du projet n’ayant pas fonctionné, le colonel Abdillahi Abdi Farah se déplace à nouveau aux quartiers Hayabley et informe les vieux odahgobes qu’il usera de tous ses moyens pour les obliger à passer à la télévision nationale –RTD-. De l’autre côté, Saad Omar Guelleh (un Mamasan BAH-FOURLABA), et le colonel Mohamed Djama Doualeh (un Mamasan BAH-FOURLABA), le chef de la garde républicaine, créent officiellement et au vu des résidents des quartiers de Hayabley une milice Mamasan.

Le chef de la milice se nomme Hassan Goshe, un Mamasan Bah-Fourlaba employé au port de Djibouti, et il a comme lieutenants : Abdillahi Egueh, un Mamasan Reer-igal – Bilal Ibrahim, un Mamasan Badarahan – et Hassan Youssouf, un Mamasan Bah-Fourlaba.

Mais le clou de l’affaire a été la manière dont le colonel Mohamed Djama a privilégié son sous clan, le Mamasan Bah-fourlaba, au détriment des autres mamasans enrôlés dans la milice. Il a distribué un pistolet et deux chargeurs à chaque famille Mamasan Bah-fourlaba alors que les autres recevaient des coupe-coupe tout neufs

Un extrait d’un poème de Nizami, poète perse du XIIe siècle, disait : « Qui sème le vent, récolte la tempête »

Expression universelle qui concorde avec les conseils et mises en garde d’un vieux odahgobe résident à Dire-Dawa et adressés à Guelleh : «  Le dictateur Guelleh croit manipuler tout et tout le monde à sa guise mais quand on provoque le désordre, il ne faut pas s’étonner de ses conséquences. »

Cette réponse d’un sage que nous avions eu au téléphone hier démontre que les choses sont arrivés à un niveau d’exacerbation que même au-delà de nos frontières Ismaël Omar Guelleh est synonyme des maux.

La liste de tous les personnes citées depuis le début de l’affaire est transmise aux instances juridiques régionales et internationales pour que des poursuites soient engagées en cas de crise intercommunautaires à Djibouti.

 Affaire à suivre…

Fait en Suisse, le 26/10/2015

Hassan Cher Hared

Secrétaire général de l’UDDESC  

Les liens des précédents articles traitant les mêmes sujets :

1 – http://www.hch24.com/actualites/07/2015/djibouti-affrontement-inter-clanique-programme-et-etat-durgence-sur-le-pays-le-projet-diog-pour-une-presidence-2016-sans-election/

2 – http://www.hch24.com/actualites/09/2015/djibouti-ismael-omar-guelleh-persevere-dans-son-projet-daffrontement-interclanique/

3 –http://www.hch24.com/actualites/10/2015/djibouti-des-son-retour-au-pays-guelleh-met-en-execution-son-projet-machiavelique-daffrontement-interclanique/

4 – http://www.hch24.com/actualites/10/2015/djibouti-guelleh-president-tribaliste-ou-maniaque-obsede-par-les-affrontements-interclaniques/

 


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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