Somalie/Djibouti : Comment Al-shabab a infiltré le système américain de coopération pour la lutte contre le terrorisme grâce au régime Djiboutien.

Somalie/Djibouti : Comment Al-shabab a infiltré le système américain de coopération pour la lutte contre le terrorisme grâce au régime Djiboutien.

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Depuis que les États-Unis d’Amérique a inclus la République de Djibouti sur sa liste des pays membres de son programme de coopération pour la lutte contre le terrorisme, les services de renseignement ont commencé à pulluler dans le pays comme des champignons. Il existe quatre services des renseignements officiels : celui de la garde républicaine —  celui de l’armée nationale — le service de renseignement officiel (SDS) — celui de la police nationale et plusieurs autres non officiels qu’Ismaël Omar Guelleh géré personnellement.

Chaque chef de corps trouve, dans cette affaire de service de renseignement, le moyen de piéger toute personne dont sa tête ne lui plaît pas ou dans il avait de compte à régler. C’est-à-dire, les outils de travail et le service sont utilisés hors du cadre prévu ou légal.

Nous allons nous intéresser aujourd’hui le service du renseignement de la police nationale dont une personne proche de madame Kadra Mahamoud Haid nous a fait part d’un rapport établi par la garde républicaine et qui accable le corps dirigé par le colonel Abdillahi Abdi Farah.

La technologie des surveillances ou d’espionnage utilisée par le service de renseignement de la police djiboutienne.

Les matériels ou logiciels de surveillance ou d’espionnage utilisés par la police nationale de Djibouti sont des outils de haut niveau. C’est le Mi5 britannique et le Mossad israélien qui leur ont livré ses matériels. Le service de renseignement du colonel Abdillahi Abdi Farah peut, à l’aide de ces technologies d’espionnage, prendre position de ton téléphone sans que le propriétaire du téléphone ne s’en aperçoive de rien. Dans les logiciels d’espionnages, Abdillahi Abdi Farah introduit ton numéro de téléphone et ton email et en quelques minutes il a accès à ta vie privée. De cette manière, le colonel Abdillahi Abdi Farah peut revoir toutes tes navigations Facebook, télécharger tes échanges email ou SMS, tes photos, tes vidéos et même passer des appels à partir de ton téléphone sans que le propriétaire ne le sache. La police utilise aussi ces technologies dans leurs formats portables. Avec cette application portable, le policier peut se connecter à ton téléphone environ à 10 mètres de distance. Ainsi il peut prendre contrôle de ton téléphone. Les serveurs informatiques utilisés pour gérer toutes ces activités et données sont installés dans un bâtiment neuf appartenant à l’état djiboutien et c’est le frère du propriétaire de Dallo Airlines qui a les contrôles sur ses serveurs informatiques.

Les victimes de piratage électronique de la part du colonel Abdillahi Abdi Farah.

Dans l’opposition djiboutienne :

Cassin Ahmed Dini de l’ARD, Abdourahman TX du RADD, Djama Houssein du MRD, Adan Mohamed Abdou de l’ARD, etc.

Dans l’UMP de Guelleh:

Abdoulkader Kamil Mohamed – le premier ministre, Ilyas Moussa Dawaleh – ministre de l’Économie et des Finances, Ougoureh Kifle du FRUD, Moumin Ahmed Cheick — ministre de l’Intérieur chargé de la Décentralisation, Fatouma-Awo Ismaël — fille de Guelleh, Liban Ismaël Omar — fils de Guelleh, etc.

L’ex-ministre de la Santé, Djama Elmi Okieh, a été une cible privilégie du colonel Abdillahi Abdi Farah. Jour et nuit, le téléphone et les emails de monsieur Djama Elmi Okieh étaient piratés et le colonel Abdillahi Abdi faisait un compte-rendu hebdomadaire à Kadra Mahamoud Haïd.

Dans les organisations et représentations diplomatiques :

Des travailleurs civils du PNUD, des membres de l’union du clan Yonis-Moussa, du personnel du bureau de l’Union européenne à Djibouti, etc.

Le directeur général de la police nationale espionne, pirate et usurpe la vie privée des milliers des personnes innocentes. Avec les données piratées, le colonel fait chanter des commerçants, des membres du gouvernement, des chercheurs, des opposants, etc.

Comment Al-shabab a infiltré le programme antiterrorisme des Américains.

Les agences de renseignements des pays amis s’inquiètent de la déliquescence du système des renseignements djiboutiens et les collectes des informations feraient état d’une guerre qui fait rage au pays et qui risque gravement de mettre en péril l’existence de Djibouti en tant qu’état. La palme d’or revient à deux colonels amateurs du renseignement, il s’agit du colonel Mohamed Djama Doualeh et du colonel Abdillahi Abdi Farah. Sous couvert de l’antiterrorisme, le colonel Abdillahi Abdi Farah a développé un réseau parallèle de renseignements sous la bienveillance de certaines officines de renseignements occidentaux qui lui ont fourni et installer du matériel hi-Tech pour la surveillance, l’espionnage, les écoutes téléphoniques, les piratages des données, la simulation de la voix de la personne dont son téléphone a été pirater.

Le colonel Abdillahi Abdi Farah a pu obtenir ces matériels d’espionnages Hi-Tech de la part des pays occidentaux grâce à des informations qu’un officier de la police somalienne en formation à l’école de la police djiboutienne de Nagad, le colonel Ahmed* (Nom d’emprunt), lui avait soufflées. Avec les informations du haut gradé somalien susmentionné, le colonel Abdillahi Abdi a reçu à hameçonner les renseignements des Occidentaux.

En réalité, le haut gradé somalien en question est un collaborateur d’Al-shabab qui avait la charge d’approcher des hauts gradés djiboutiens pour infiltrer le programme antiterrorisme des Américains.

Comment le colonel Abdillahi Abdi Farah a-t-il berné les services des renseignements américains ?

Fin 2017 ou début 2018, les Américains ont géolocalisé des appels téléphoniques qui sortaient de l’école de la police de Nagad de la police nationale et ces communications téléphoniques échangeaient avec des membres d’Al-shabab se trouvant en Somalie. Les Américains avaient approché un haut gradé de la police djiboutienne pour débusquer la personne membre des policiers somaliens formés à Nagad qui communiquait avec Al-shabab.

Le directeur général de la police nationale, le colonel Abdillahi Abdi Farah, ayant su que les regards des Américains étaient tournés à l’école de police de Nagad, il a tout de suite été voir son ami, le haut gradé somalien en formation à Nagad, le colonel Ahmed* (Nom d’emprunt), pour lui débarrasser les téléphones que les Américains pistaient. Le téléphone du colonel somalien qui communiquait avec Al-shabab a été placé dans la valise d’un jeune innocent policier somalien en formation à Nagad.

Depuis, le colonel Abdillahi Abdi Farah trimballe avec lui ce haut gradé somalien comme son sac à main et l’emmène jusqu’aux conférences d’INTERPOL, car disposant d’un passeport djiboutien en bonne et due forme. Sur la demande de ce haut gradé somalien, le chef de la police fait venir à Djibouti des étrangers dont certains sont des collaborateurs d’Al-shabab sans rendre compte à qui que ce soit en profitant de la nécrose depuis belle lurette de la SDS.

Une autre source proche de la présidence de Djibouti nous a confirmé que le président Guelleh était au courant de cette affaire et qu’il a recommandé à ses collaborateurs de la mise sous silence pour ne pas perdre l’aide des occidentaux et même d’éviter les soupçons de ses derniers sur le bien fondés de la collaboration de Djibouti dans le programme de la lutte antiterrorisme. La source a ajouté qu’il se peut qu’Al-shabab a eu des copies des logiciels de surveillance et d’espionnage que les occidentaux ont offert à Djibouti.

Hassan Cher

Infos : Bien que nous disposions des éléments solides qui accablent le directeur de la police nationale de Djibouti, nous lui accorderons le droit de réponse. Il peut nous envoyer sa réponse dans l’email suivant : uddesc@yahoo.fr


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared