Djibouti : le dictateur Guelleh a fait appel au service de nettoyage de l’Ugaas de l’ethnie Issa pour se laver du sang des victimes…
Je répète depuis longtemps que le dictateur Guelleh est mentalement limité, la preuve il orchestre un massacre à caractère clanique et voilà qu’il convoque à Djibouti le jeune Ugaas des issas, Moustapha Mohamed Ibrahim, devenu sa marionnette. Guelleh recommande au petit Ugaas d’aller voir les Yonis-Moussa ou Odahgobes avec un projet enfantin.
Le tyran Guelleh a demandé le jeune Ugaas d’aller se présenter à la tribu Yonis-Moussa (Odahgobe) avec une réparation financière de 5 millions fdj pour chaque personne tuée et 2 millions fdj par personne blessés. Et de l’autre le dictateur Guelleh a ordonné à Zahra youssouf Kayad, ministre de la solidarité, Dirieh, un agent de la police politique, et Aden Hassan dit Belelo, ministre des affaires musulmanes, tous des odahgobes, de tenir le ZIyara Odahgobe à la commune de Ras-Dika.
Hier tous les acolytes du régime dont en premier le directeur de la police nationale, colonel Abdillahi Abdi, et le ministre de l’intérieur, Hassan Ga’anlo, prétendaient que l’état avaient orchestré ce massacre parce que les organisateurs du rituel traditionnel avaient violé la loi du pays.
Si cette affaire relève de la compétence stricte d’un système étatique multicommunautaire, tel que Djibouti, pourquoi impliquer le jeune Ugaas des issas dans un massacre à caractère clanique prémédité et préparé au palais de Haramous suite à une réunion qui a regroupé des cousins proches de Guelleh officiers de l’armé djiboutienne, de l’administration et de la sécurité en juillet 2015 (http://www.hch24.com/actualites/07/2015/djibouti-affrontement-inter-clanique-programme-et-etat-durgence-sur-le-pays-le-projet-diog-pour-une-presidence-2016-sans-election/).
À qui la compétence ?
Dans les années 80 des hostilités armées ont opposé deux sous clan de l’ethnie Issa en Ethiopie, les Yesef qui sont sous clan de la tribu Wardiq, le sous clan même de l’Ugaas, et les Ashkir qui sont sous –clan de la tribu Yonis-Moussa, mais Feu Ugaas Hassan Hersi avait pu régler ce problème parce que l’affaire n’avait deux visages et la chose politique n’avait rien à y avoir.
Dans le massacre du 21 décembre 2015 à Buuldhuqo, la commune de Balbala à Djibouti ville, l’appareil étatique a été utiliser pour commanditer un massacre à caractère clanique. Des miliciens en uniforme et la garde républicaine, la force spéciale de Guelleh, ont été envoyé pour tuer des civils innocents qui célébraient, suite à une autorisation du ministère de l’intérieur, un rite traditionnel pacifique sur un terrain situé en dehors de la ville.
Le régime de Guelleh habitué à se camoufler toujours derrière ses mensonges enfantins, accuse d’un côté l’USN et d’un autre côté des instigateurs fantômes vivants à l’extérieur du pays.
Quel que soit la chanson du régime de Guelleh dans cette situation la tribu Yonis-Moussa a donné 48 heures aux dirigeants coutumiers Issa et à l’état Djiboutien pour répondre à trois questions : Le pourquoi ? Les auteurs ? Et la réparation ? (http://www.xariiradnews.com/2015/12/waraysi-buux-xuseen-geedi-oo-kamid-ahaa-odayadii-maanta-lagu-weraray-dalka-jabuuti/)
Si l’Ugaas veut régler cette affaire, les juges coutumiers de l’ethnie Issa doivent convoquer les sages de la tribu Mamasan devant l’instance juridique suprême des Issas. Et les sages de cette tribu devront répondre au trois questions précitées. En reconnaissant ce massacre, les sages Mamasans, créeront une jurisprudence de grave de conséquence pour cette dernière tribu. Chaque fois que le régime verra couler le sang des djiboutiens ça sera aux mamasans de payer la réparation. Donc, c’’est une option presque impossible.
La deuxième solution est que le régime reconnaissance sa faute et traduit devant la justice les auteurs. Or, ce cas l’instigateur principal est Ismaël Omar Guelleh, le président autoproclamé de Djibouti.
Donc, que peut faire le jeune Ugaas des Issas dans une telle situation qui dépasse largement ses compétences ?
Rien pour le régime de Guelleh mais beaucoup pour le peuple djiboutien, en appelant les autres tribus issas à se mettre du côté de Yonis-Moussa afin de lancer la révolte finale qui chassera le régime clanico-mafieux de Guelleh.
Hassan Cher
Share