Djibouti: Qui a assassiné Feu Djama Mahamoud Haïd, ex gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti ?
Madame Kadra Mahamoud Haid et son frère Feu Djama Mahamoud Haid, l’ex gouverneur de la banque centrale de Djibouti, avaient monté un groupe dénommé « le club de Gabiley » dès l’arrivée au pourvoir d’Ismaël Omar Guelleh le 8 mai 1999. Le club de Gabiley, profitant du coup de colère de feu le général Yacin Yabeb Galab, ex chef d’état-major de la police, le 7 décembre 2000, réussisse à placer à la tête de la force de la police nationale un grand ami de madame la présidence.
Le colonel Abdillahi Abdi Farah, Ourweyne/Issa, devient officiellement le directeur général de la police djiboutienne le 22 juin 2005. Sur ordre de Djama Haid le directeur général de la police nomme Omar Hassan Matan, Habar-Awal/Isaaq, au poste de directeur de la sécurité publique. Le colonel Abdillahi Abdi, juste quelque temps après la nomination d’Omar Matan, fut conscient de l’importance de ce poste parce que c’est le directeur de la sécurité publique qui traite en amont tous les affaires judicaire. Djama Haid, ayant un contact direct avec Omar Hassan Matan, fut le premier détenteur des tous les infos avant tout le monde dans la république de Guelleh. C’est lui qui détenait tous les infos sensibles qui provenaient la S.R.D et la sécurité publique. Abdillahi Abdi tente à mainte reprise de changer Omar Hassan mais il se heurte à l’exacerbation de Djama Mahamoud Haid.
Avec des caisses noires et les soutiens de la première Dame du pays, le colonel Abdillahi Abdi développe des réseaux des renseignements parallèles et parfois plus rapide au niveau de la collecte d’information. Les réseaux du club de Gabiley dont fait partie Abdillahi Abdi met en place un bureau parallèle pour octroyer des passeports djiboutiens à leurs relais dans les pays voisins surtout la Somalie et la Somaliland.
Le bras du club dans la gendarmerie nationale.
La famille Haid arrive à placer le colonel Adoyta, Habar-Awal/Issaq, à la haute hiérarchie de la gendarmerie nationale.
Dans l’armée nationale.
Le colonel Abdillahi Abdi devient un bon ami du général Zakaria Sheikh Ibrahim. Le vieux général qui perd petit à petit son esprit se laisse dorloter par les bons paroles d’Abdillahi Abdi et la silhouette gracieuse des jeunes filles d’origine yéménite pratiquant avec élégance la danse de ventres livrées au salon lascif du camp militaire cheikh Osman. Abdillahi Abdi arrive à placer ses cousins à des postes intéressantes de l’armée nationale : un ancien professeur d’histoire-géographie dépasse comme un éclair du poste de chef du Bureau des Operations d’Instruction – BOI – au chef du corps de l’école militaire de Hol-Hol avec le grade de Commandant. Un autre devient chef de corps du CESAO. Le bureau de recrutement fut fermé et c’est le nouveau chef de corps de la CESAO qui recrute directement au choix.
Le conflit entre Abdillahi Abdi et le service de la documentation et de la sécurité –SDS.
L’influence grandissante du club de Gabiley, dont le colonel Abdillahi Abdi est devenu une pièce maitresse, commence à inquiéter le G7 (les sept de Gerissa) et le chef du SDS, Hassan Saïd Khaireh. Ce qui pousse le SDS à développer sa cellule judiciaire soit une police judiciaire capable de mener des enquêtes policières indépendamment de la police et de la gendarmerie.
Le passage d’Abdillahi Abdi à Paris en Aout 2018.
En voyant son rêve se dissiper petit à petit avec la disparition du maestro du club de Gabiley, feu Djama Mahamoud Haid, les erreurs du colonel semblent régulières et répétitives. Avec le soutien du club de Gabiley et les réseaux qu’il a développé, le colonel Abdillahi Abdi se voyait comme le successeur incontesté d’Ismaël Omar Guelleh à la présidence de la république de Djibouti.
Dans son délire et perte d’espoir de devenir un jour président de la république de Djibouti, Abdillahi Abdi devient bavard à Paris pendant son passage en Aout 2018. Il laisse entendre que son ami feu Djama Mahamoud Haid a été empoisonné avec un poison très puissant provenant de Sri-Lanka. Il a rajouté que le poison a été injecté dans les branches du Khat avec une piqûre de soin très fine.
Autre information très intéressante que nous avons pu apprendre grâce aux délires d’Abdillahi Abdi, c’est le voyage d’Hassan Saïd Khaireh, chef du SDS, aux États-Unis d’ Amérique en Mai 2018 pour participer officiellement à un évènement qui regroupait les hauts gradés de la sécurité de plusieurs pays de la planète. Mais officieusement, Hassan Saïd Khaireh devait discuter avec les américains de la transition du pouvoir à Djibouti. D’après le colonel, Hassan Saïd Khaireh n’a pas réussi à dormir deux nuits de suites quand l’USA lui a proposé d’assurer leur soutien s’il est disposé à pousser Ismaël Omar Guelleh à la sortie pour prendre le pouvoir à Djibouti.
Abdillahi Abdi assure ses arrières.
Le colonel aurait pu échanger avec des opposants du régime de Guelleh et il a aussi mis à l’abri, à Paris, des DVD pleines des données compromettantes aux enfants d’Ismaël Omar Guelleh et d’autres responsables. Ses données seront transmis à l’opposition s’il le colonel se voit menacer.
Hassan Cher
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