Djibouti : Ismaïl Omar Guelleh veut faire de Djibouti une future colonie éthiopienne afin de se protéger du Tribunal Pénal International.

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Djibouti pour l'Ethiopie - IOG - Roger PiconDans l’incapacité de désigner un successeur complaisant, Sa Majestueuse Majesté Ismaïl Bobard 1er veut faire de Djibouti une future colonie éthiopienne afin de se protéger du Tribunal Pénal International.

L’hypothétique et récente décision, prise par Ismaïl Omar Guelleh avec ses « Collabos » étrangers originaires eux aussi de Dire Dawa et artificiellement « djiboutiannisés », de placer artificiellement Djibouti sous la tutelle d’Addis-Abeba relève d’une colonisation déguisée et serait un acte indigne de forfaiture car l’action du président djiboutien autoproclamé, si elle devenait effective, s’accomplirait alors en dehors des règles édictées lors de la mise en place de la Constitution nationale.

Ce qu’il faut savoir c’est que, dans la Constitution et les lois en vigueur à Djibouti, le domaine de la forfaiture est réduit au seul crime – à l’exclusion des délits – commis dans l’exercice d’une fonction ; la peine encourue est alors dans le cas le plus général à celle de la dégradation civique, du bannissement à vie, qui comportent, comme on le sait, la perte des droits de citoyen et l’incapacité de remplir une fonction à responsabilités publiques, quelle qu’elle soit.

IOG – Infirmité physique ou morale ? Ou les deux ?

D’autre part, à notre connaissance et pour autant que la Constitution et les lois soient strictement appliquées, sans interprétation malveillante, du fait de son état de santé influençant sur son « psychisme particulier » Ismaïl Omar pourrait être frappé d’incapacité juridique donc publique, comme le sont seulement les aliénés ou déments ainsi que les idiots et les faibles d’esprit, mais encore les sourds-muets et les aveugles qui, de par leur lourd handicap, n’ont pas reçu une formation leur permettant d’exprimer clairement leur volonté ou une quelconque décision.
A ceux-ci s’ajoutent les alcooliques et les toxicomanes invétérés et, d’une manière générale, tous ceux qui, en raison de quelque déficience physique ou psychologique, ou même d’un âge très avancé voire d’une très lourde maladie atavique ou congénitale et irréversible, sont incapables de s’occuper convenablement de leurs affaires et, plus tragiquement encore, comme dans le cas présent de gérer la gouvernance de Djibouti dans l’intérêt des populations autochtones et certes pas de faire de ce pays une « colonie déguisée» de l’Ethiopie.
En mettant fin à son exercice de tous les pouvoirs du fait de son incapacité juridique, dont IOG pourrait être atteint, ce serait exclusivement prendre de nécessaires mesures conservatoires des intérêts des populations djiboutiennes destinées à sauvegarder leurs intérêts et non point ceux des étrangers et colonisateurs provenant de Dire-Dawa, ainsi qu’éventuellement ceux de leurs héritiers présomptifs.

Incapacité de jouissance

Toujours sur un plan général, si la capacité de jouissance appartient, en principe, à tout individu puisque tous les hommes et les femmes sont censés être aujourd’hui des personnes et qu’avoir la personnalité c’est être capable de devenir sujet de droits, il arrive cependant en vertu d’une disposition expresse de la loi qu’une personne ( y compris un individu autoproclamé président) soit privée de certains droits : elle ne peut pas, par exemple, succéder, ou être gratifiée, ou consentir une libéralité.
On dit alors que cette personne est frappée d’une incapacité de jouissance.
Parfois aussi, l’individu possède les divers droits reconnus par la loi (il en a la jouissance ou se les est octroyés par l’emploi de la force, par la tromperie et la falsification d’élections), mais il en est arrivé au stade ou intellectuellement il est dans l’incapacité de les exercer lui-même (une ou des autres personnes doivent agir en son nom) ou il ne peut les exercer seul (une autre personne doit l’assister).
Dans ce cas, l’individu – Ismaïl Omar en l’espèce – est alors frappé, non seulement d’une incapacité de jouissance, mais aussi d’une incapacité d’exercice, quelquefois appelée juridiquement d’incapacité d’action.

De même que la capacité revêt un double aspect, il existe, par conséquent, deux degrés dans l’incapacité juridique ce qui constitue un doublement de l’impuissance dont souffre IOG et de l’infirmité des décisions prises en son nom qui n’ont alors aucune valeur légale.

En définitive, les incapacités apparaissent comme des restrictions exceptionnelles à la personnalité juridique d’un être humain que le législateur prive de certains droits ou rend inapte à exercer lui-même, sans assistance ou autorisation, divers droits dont il est titulaire.
Elles sont fondées sur certains caractères particuliers à l’individu qu’elles atteignent et qui font présumer tantôt l’absence ou l’insuffisance de sa volonté, tantôt l’illicéité des buts qu’il poursuit.
La plupart, cependant, visent à protéger l’incapable lui-même en lui permettant, d’une part, de faire annuler les actes qu’il a irrégulièrement accomplis sans avoir à prouver la défaillance ou le vice de sa volonté, d’autre part – mais seulement lorsqu’il s’agit d’une incapacité d’exercice -, d’échapper à la présomption légale grâce à l’intervention d’organes qualifiés pour le représenter ou l’assister.

Mais, comme les troubles dont il souffre et l’incapacité naturelle qui en résulte ne sont pas toujours faciles à constater et, en tout cas, ne sont pas toujours révélés aux tiers par le seul examen de sa personne, Sa Majes tueuse Majesté Ismaïl Omar 1er doit être déclarée « constitutionnellement incapable » (on le savait déjà et bien avant 1999), au vu d’un rapport médical rédigé librement par un médecin externe à Djibouti, par les autorités judiciaires ou administratives internationales chargées d’assurer sa protection mais aussi la pérennité de Djibouti comme état indépendant.

Epilogue :
Sous l’effet de la raillerie, IOG se sentait un paria et se sentant un paria pour le peuple, il se conduit comme tel et bien pire encore, ce qui fortifie le préjugé contre lui l’étranger – le falsificateur et vendeur de vent – et intensifie le mépris comme la grande hostilité qu’éveillent tous ses actes discriminatoires et odieux de tyran.

Par Roger Picon


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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