Djibouti: La répression aveugle de Guelleh n’épargne plus personne

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Jadis orientée contre une communauté en vertu de sa coloration ethnique, la répression aveugle qui s’abat à Djibouti n’épargne plus personne. Elle concerne désormais le peuple djiboutien dans son ensemble. Monsieur Ismaël Omar Guelleh pense que seule la force pourrait le maintenir au pouvoir mais comment peut-il ignorer qu’un Etat dont le pouvoir repose sur la force est toujours instable car susceptible d’être renversée par une autre force.

Encore est-il qu’il puisse, pour cela, se pencher dans la lecture du « contrat social » de Jean-Jacques Rousseau mais ce serait trop demander au policier brutal et corrompu qui déteste la lecture et dont la médiocrité avérée, doublée d’une paresse et d’une démission intellectuelle, ne permettrait pas de s’intéresser à un tel sujet. Il s’est forgé sa propre science politique qui prône le mal radical. Il est vrai que pour sortir du nivellement par le bas, il faut accepter de se faire violence.

Monsieur Guelleh est un homme qui aime la facilité et qui déteste la réflexion. Il s’abandonne à la spontanéité. Il n’a aucun regret, aucun remords. De nombreux rapports le décrivent comme un homme sans scrupule moral. C’est pourquoi, il s’en prend souvent à des êtres fragiles, à des femmes, à des enfants.

La violence, tel est le quotidien de Guelleh et de ses hommes incapables de nouveautés et donc d’imaginations. Usé par le pouvoir, déconnecté de la réalité, il croit que tout se résume au petit monde de Haramous, aux vautours médiocres comme lui qui, il est vrai, l’entretient dans le mensonge et lui raconte son monde féérique du héros animé par la toute-puissance. Il est vrai que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute (la Fontaine, le Corbeau et le renard).

Toute pensée ou toute parole divergente est réprimée dans le sang. Tarzan n’aime pas la vérité. Jusqu’à quand le tyran Djibouti réalisera le rejet massif dont il fait l’objet? Il est vrai qu’une dictature ne comprend que le langage des rapports des forces et dans cette optique, seule la force pourra contraindre Guelleh à quitter le pouvoir.

De nombreux djiboutiens dont Nadira Mos partage cette option. Tout en respectant leurs opinions qui n’est pas la mienne, je pencherais pour celle sans doute utopique de la désobéissance civile qui contraindrait le tyran Djiboutien à quitter le pouvoir: raison pour laquelle il faudra continuer à faire un travail en profondeur en sensibilisant les Djiboutiens défaitistes qu’il a colonisé mentalement et qu’il continue de corrompre. Et cette tâche n’est pas la plus simple de toutes.

Houssein IBRAHIM HOUMED

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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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