Djibouti: Université de Djibouti, école ou maison close ?
Ce dernier temps, une nouvelle maladie a fait son apparition dans le milieu scolaire de notre petite nation, sévices contre notes. Quand l’éminent Docteur Abdourahman God aujourd’hui en prison a quitté l’université de Djibouti, il n’avait pas tort.
D’abord les parents agissent en irresponsable en permettant à leurs progénitures filles de s’habiller de façon à exhiber leurs corps et, contribue du coup à la débauche de leurs propres enfants, Soubhanallah qu’Allah nous protèges. Pourquoi croire à l’idée reçus selon laquelle une fois arrivée au lycée ou à l’université, il faut tout essayer, fille comme garçon ? Que fait-on de la religion de l’Etat qu’est l’islam?
Nous autre Djiboutien, à forcer de juger les autres nous avons complètement oublié qu’on fait partie de ces hommes et femmes qu’on critique. Nous avons aussi pris l’habitude de critiquer les autres sur des faits auxquels nous avions largement contribué pour en même temps signer sa fuite en avant. Tenez par exemple un père et une mère qui achète des habits hyper sexys pour leurs enfants, s’acharnent à travestir le rôle des responsables de l’état sur la débauche qui sévit dans le pays. N’est-ce pas là un signe d’hypocrisie immonde ?
Parmi les plus notables des hommes politique et religieux de tout bord, aucun n’a fait mention de cet état de fait, juste de peur d’être taxer d’islamiste. Excepté un seul et unique homme que Dieu le protège, le Docteur Abdourahman God qui a haut et fort critiqué, les habits des étudiantes, quand il était enseignant dans cette université de Djibouti, ce qui n’a pas plus à l’administration de cette dernière.
Le pire s’y déroule aujourd’hui et en ce moment même, des professeurs qui ne méritent pas du tout ce titre et des administrateurs de l’université s’adonnent ouvertement à une nouvelle forme de prostitution, avec la complicité de certaines étudiantes de l’université. En effet, moyennant une bonne note lors des examens et devoirs, des délinquants avec le titre de professeurs abusent des jeunes filles au sein ou à l’extérieur de l’établissement, quand les bureaux et salles sont occupés. Ce qui se passe dans notre université toujours à l’état de fœtus, est méconnue dans les universités même européennes. Soulignant que ces pratiques existent depuis plus de dix ans. Pourquoi les agents de sécurité (S.D.S) qui ont l’habitude de fouiner dans les affaires des autres sans ordre de missions, ne font pas de recherche ou ils le savent, mais les preuves contre les auteurs de cette perversité doivent être dénoncées juste quand les coupables tentent de faire de la politique ?
Nouma Hugo