Djibouti : Colonel Mohamed Djama Doualeh a eu l’ordre de tuer le colonel Abdillahi Abdi Farah, directeur de la police nationale djiboutienne.

Djibouti : Colonel Mohamed Djama Doualeh a eu l’ordre de tuer le colonel Abdillahi Abdi Farah, directeur de la police nationale djiboutienne.

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Qui veut noyer son chien l’accusé de rage, cette expression date du XIIIe siècle sous la forme « qui bon chien veut tuer, la raige li met seure ».

En effet, tout prétexte est bon quand on veut se débarrasser de quelqu’un ou de quelque chose. On invente des torts à ceux qu’on veut sanctionner ou éliminer et chez les régimes tyranniques ou voyous de la planète, il est courant de voir un haut responsable se faire fusiller ou emprisonner sous des chefs d’accusation fallacieuses produites par la machine à propagande de l’appareil.

L’accusation la plus courante est « Haute Trahison ». Cette accusation est un crime qui consiste en une extrême infidélité à l’égard de son pays, de son chef d’État, de son gouvernement ou de ses institutions.

Ismaël Omar Guelleh, président de Djibouti, ne fait pas défaut à la culture des régimes dictatoriaux ou voyous et utilise cette vieille technique du XIIIe siècle contre le directeur de la police nationale djiboutienne, le colonel Abdillahi Abdi Farah.

Les miliciens de Guelleh ont dispatché dans la ville de Djibouti des partis des communications copiées sur WhatsApp que le régime clanico-mafieux de Guelleh définit comme étant une communication entre le colonel Abdillahi Abdi Farah et un agent de la DGSE française. Guelleh accuse Abdillahi Abdi de fournir des informations à la France sur les activités de son régime et les forces chinoises stationnées à Djibouti. Ce qui n’exclut que le directeur de la police est sur écoute.

Les communications en questions ont été balancées sur les réseaux sociaux afin de sensibiliser et de faire accepter au peuple la légitimité de la future élimination physique du colonel Abdillahi Abdi Farah.

Mes sources rajoutent que le régime clanico-mafieux Mamasan est très inquiet sur son avenir et pour éviter toute imprévue, Guelleh a une liste de non-Mamasan à écarter du pouvoir. Après le colonel Abdillahi Abdi, on parle du colonel Zakaria Hassan Aden, chef d’état-major de la gendarmerie nationale.

Mais dans l’état actuel, la population djiboutienne consciente de la menace qui pèse sur Abdillahi Abdi Farah se pose la question suivante : « Le colonel Abdillahi Abdi Farah, va-t-il se laisser guillotiner bêtement comme feu Yacin Elabeh ou ripostera-t-il comme il se doit vu que la population djiboutienne n’attend aujourd’hui une petite étincèle pour accompagner la chute du régime voyou de Guelleh ? »

Hassan Cher


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared