Djibouti : La bisexualité cachée de Guelleh a-t-elle un impact atemporel sur le remaniement ministériel tant attendu ?
Il se murmure depuis quelques mois qu’Ismaël Omar Guelleh prépare un remaniement ministériel pour deux raisons :
1 – éloigné de l’asphère politique djiboutien son ex gendre, Djama Elmi Okieh, ministre de la santé, afin de le poursuivre en justice ou l’éliminer facilement dans l’insouciance;
2 – deuxièmement Guelleh tente de reconquérir la confiance du peuple djiboutien en confiant à chaque clan les choix des futurs acteurs du prochain gouvernement.
mais depuis deux mois le remaniement ministériel devient une réalité avec la frilosité des personnalités coutumiers et politiques des clans composants la république qui, comme des abeilles bitumeuses, téléphonent d’un élite à un autre pour trouver des perles rare qui seront capable à la fois de se soumettre sans ciller aux diktats du maitre Guelleh et de redresser la situation catastrophique de l’économique et de la politique du pays.
Autre que Guelleh il y a d’autres forces cachés du pays qui, chacun, tente de leurs côtés de placer leurs éléments dans le futur gouvernent.
La première dame qui fait partie de ces forces cachés veut placer son fils ainé, monsieur Naguib Abdallah Kamil, que certains proches cousins de Guelleh surnomme « trisomie 21 », comme le premier ministre du nouveau gouvernement en remplacement d’Abdoulkader Kamil Mohamed.
Vu que la demande de Kadra Mahamoud Haïd va à l’encontre des intérêts du G7 (les 7 de Gerissa) chapeauté par Ismaël Omar Guelleh c’est la tension au palais de Haramous. Comme d’habitude c’est Kadra qui remporte la première manche de la confrontation en brandissant sa menace ultime contre son époux, Guelleh.
Ce denier s’éclipse en cachette quelques jours pour passer des beaux temps auprès de son ami de la Guinée-Équatoriale, le président Teodore Obiang Nguema Mbasogo, connu sur la planète à travers les frasques de son fils Teodore Nguema Obiang Mangue, vice-président du pays, trainé partout par les juridictions internationales pour les biens mal acquis.
Mais quelle est ces secrets que Kadra Haid détient contre son époux président ?
Vers la fin des années 1990, Feu Mohamed Ali Saleh à l’assemblée nationale et dans une colère rouge avait lâché les propos suivants après avoir subi des pressions provenant de l’ex chef de la police politique djiboutienne, Guelleh : « Si Ismaël Omar Guelleh veut que je lui fais plaisir au lit comme d’autres, qu’il me le dit directement. Autrement qu’il arrête de raconter des fausses histoires derrière moi… ».
Dans une discussion à Paris entre l’épouse du colonel Abdillahi Abdi Farah, directeur général de la police nationale, de la veuve de Feu Djama Mahamoud Haid et d’autres dames proches des acteurs du régime de Guelleh, a fuité une information étonnante. L’épouse du directeur général de la police nationale de Djibouti a laissé entendre que Guelleh ne pourra rien contre son épouse parce qu’elle garde dans des coffres forts de banque à Paris treize (13) vidéos compromettants sur la bisexualité de son époux, Ismaël Omar Guelleh.
L’épouse d’Abdillahi Abdi, de passage à Paris pour régulariser les documents des appartements achetés avec les deniers publics, a ajouté que ces vidéos compromettants pour Ismaël Omar Guelleh montraient ses amants (de sexe masculins) dont certains sont encore dans la sphère politique djiboutien.
L’épouse du directeur de la police djiboutienne qui semble être très remonté contre Kadra Haid et Guelleh a même distillé que le fait que la première dame de Djibouti a exigé le départ de l’ex premier ministre, Dileita Mohamed Dileita avait des liens avec la bisexualité d’Ismaël Omar Guelleh.
Comment peut-on percevoir ces révélations dans nos coutumes, en occident et dans l’islam.
Les cultures de l’Afrique de l’Est.
Dans les cultures de la Corne, la bisexualité, l’homosexualité et le lesbianisme sont vu comme des pratiques maléfiques émanant des esprits du monde de ténèbres. Une expression célèbre de la langue somalie dit : « Qooma-luud Yaanu Qardhaas kuu qorin! ».
En occident.
En occident l’homosexualité, la bisexualité et le lesbianisme est vu comme des pratiques faisant partis de la sexualité humaine.
En islam.
Les pratiques sexuels autre que l’hétérosexualité sont clairement interdites dans l’Islam et font partie des grands péchés comme l’exposent le Coran et les hadiths. L’homosexualité, le lesbianisme et la bisexualité sont des crimes dans la plupart des pays à majorité musulmane.
Le Coran condamne la « pratique des hommes de Luth », à savoir le peuple des cités de Sodome et Gomorrhe, au Yémen, qui s’étaient rendus coupables de sodomie :
Allah a dit dans la sourate Al Chou’ara N°26 versets 165 et 166 : « Allez-vous accomplir l’acte sexuel avec les mâles de ce monde ? Et vous délaissez les épouses que votre Seigneur a créées pour vous ? Mais vous êtes plutôt un peuple de transgresseurs. »
« Et Lot quand il a dit à son peuple : vous livrez-vous à la turpitude alors que vous savez ? Allez-vous assouvir vos désirs avec des hommes au lieu des femmes ? Mais vous êtes plutôt un peuple d’ignorants ». Sourate Naml n°27 versets 54,55.
Hassan Cher
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