Djibouti : Un jeune Reer-Kul/Odahgob incarcéré abusivement et son frère assassiné sur ordre d’Ismaël Omar Guelleh.
Le samedi 24 mai 2014 s’est produit à Djibouti un attentat terroriste dans un restaurant, La Chaumière, fréquenté par des Occidentaux, notamment des militaires, où plusieurs déflagrations avaient retenti vers 20H00 heure locale (17H00 GMT). Des sources fiables indiquent que l’attentat-suicide qui a eu lieu à Djibouti a été facilitée par des membres du cabinet de Silaanyo, la présidence de la Somaliland et des membres des services de renseignement de Djibouti. L’attaque meurtrière du restaurant La Chaumière s’est soldée par 7 morts et 33 blessés.
Comme l’attentat terroriste de la nuit du 27 au 28 septembre 1990 dont le café de Paris, à Djibouti, fut la cible d’attaque à la grenade faisant un mort et une dizaine de blessés. Les victimes sont majoritairement des français car le café de Paris est un endroit fréquenté par des militaires français. L’attentat a fauché la vie d’un enfant âgé de 6 ans, Olivier, le fils de l’adjudant-chef Nervet. Pour cet attentat plusieurs citoyens djiboutiens de l’ethnie Samaron ont été torturés alors que tout le monde sait à Djibouti qu’il fut l’œuvre de la police politique de Gouled/Guelleh. Les samarons ont été ciblé délibérément parce que le clan de Guelleh avait simplement de compte à régler avec certains.
De la même sorte, l’attentat du restaurant LA CHAUMIERE du 24 Mai 2014 a servi pour Ismaël Omar Guelleh une occasion d’emprisonner, de torturer ou de tuer ceux qui n’ont pas accepté de jouer son jeu.
Le soir de l’attentat, la police politique – SDS – dirigée par Hassan Saïd Khaireh, a arrêté plusieurs personnes.
Idriss Aden Boulaleh, un Djiboutien Reer-Kul/Odahgob/Issa natif du quartier 7 est arrêté à bord du taxi de sa famille alors qu’il faisait sa tournée habituelle pour trouver des clients. Mais, vers 22h, 2 heures environ après l’attentat, la police politique l’appréhende à la place Ménélik et avec lui son ami taximan, un Mamasan/Issa.
Sur ordre d’Ismaël Omar Guelleh, le monsieur Mamasan/Issa a été relâché et Idriss Aden Boulaleh torturé dans le but d’avouer un attentat dont il n’a jamais était appliqué ni de près ni de loin. Idriss Aden Boulaleh est mort quelques jours après sous la torture dans les locaux de la police criminelle. La famille le retrouve les cotes brisés et vomissant du sang. Et quelques minutes il décède.
Apres la mort d’Idriss, c’est son frère, Abdo Aden Boualeh, qui est interpellé dans leur maison pour le placer à la prison à la place de son frère mort sous la torture.
Abdo Aden Boulaleh croupit jusqu’à nos jours à la prison centrale de Djibouti et s’est sans jugement.
La mère d’Abdo Aden Boulaleh se positionne toujours sur la route de Haramous à deux pas du palais de Guelleh afin que son fils innocent retrouver sa liberté. La maman espère une geste de bonté de la part d’un mafieux du genre de Guelleh.
À suivre…
Hassan Cher
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