Djibouti : Que mijote le commandant de la garde républicaine, le colonel Mohamed Djama Doualeh ?
Depuis plusieurs mois, la garde républicaine grogne et s’interroge. Quid de leur utilité ? leur rôle ? Telles sont les raisons principales de ce mécontentement. À cela s’est ajouté récemment la mise en prison d’Ahmed Titi que le régime accuse d’avoir fourni des audio exposant une discussion entre Kadra Mahamoud Haïd est une chanteuse djiboutienne. Certains officiers généraux ne se privent plus de parler haut et fort. Dans leur ligne de mire, essentiellement la première dame et les Habar -awal.
Le commandant de la garde républicaine, le colonel Mohamed Djama Doualeh n’était pas d’accord de l’arrestation de son neveu, le jeune Ahmed Titi membre de la troupe musical de la garde républicaine. Ahmed Titi a été arrêté sur un coup de fil de Kadra Mahamoud Haid et condamné à deux ans de prison fermes par le tribunal civil de Djibouti. La garde républicaine étant une armée, Ahmed Titi ne devrait-il pas être jugé devant tribunal militaire ?
À l’intervalle de deux mois, le colonel Mohamed Djama Doualeh a récolté deux sévères rappels à l’ordre de la part de la première dame, madame Kadra Mahamoud Haid.
Avec la fuite à Paris de deux membres de la garde républicaine chargés de la surveillance du couple présidentiel, Mohamed Djama Doualeh a récolté la colère de Kadra Mahamoud Haid. Dans la colère, le colonel a tenu les propos suivants : « Ce vrai ce que dit Fathia Boukao. Ce pays est commandé par l’état parallèle. Nous sommes une armée qui dépend du président de la République ou une milice de la première dame ? »
Beaucoup se sont demandé si le colonel avait tenu ces propos par inadvertance ou s’il avait décidé d’en découdre avec le palais de Haramous.
Je pencherai pour la deuxième option parce que le colonel ne semble pas lever le petit doigt devant la grogne qui s’accroit dans les rangs de la garde républicaine. Le mécontentement ne se limite plus dans les casernes de la garde, mais nous allons bientôt entendre dans les réseaux sociaux des audio dans lesquels des membres de ce corps exprimeront leur mécontentement.
D’après des membres de la cellule d’écoute de la police, le colonel Mohamed Djama Douale a éteint son téléphone et utilise un téléphone appartenant à un de ses soldats par craindre d’être suivi par le directeur général de la police nationale, le colonel Abdillahi Abdi, qui travaille pour l’état parallèle, c’est-à-dire madame Kadra Mahamoud Haid et les Habar-Awal/Isaaq.
Ce service rajoute que le colonel Mohamed Djama Doualeh inciterait indirectement la grogne et l’expression des soldats sur les réseaux sociaux. Le rapport d’Abdillahi Abdi dit qu’une mutinerie lui permettra de faire un coup d’État dont il rêve depuis longtemps. La situation semble évoluer gravement les jours à venir.
À suivre…
Hassan Cher
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