Érythrée : Le consulat d’Asmara au Canada continue à recommander encore «le taxe de la diaspora» aux réfugiés…

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Isaias AfeworkiUn an après qu’Ottawa a expulsé le consul général de l’Érythrée pour qu’il mette un terme à un système qui consiste à faire de l’argent pour son régime qui était mis en place au Canada, on peut toujours constater que le programme douteux « de l’impôt de la diaspora » semble se poursuivre.

Dans le système, le consulat érythréen à Toronto oblige les expatriés à remettre 2% de leur salaire au régime répressif de l’Afrique de l’Est. La représentation fait partie d’une stratégie qui « implique régulièrement des menaces, de harcèlement et d’intimidation», selon un rapport des Nations Unies.

Les fonctionnaires des Affaires étrangères ont mis en garde l’Erythrée à mettre fin à la pratique. Le mois dernier, comme condition pour le maintien d’un poste diplomatique à Toronto, l’Érythrée a accepté que le consulat n’y joue aucun rôle dans la sollicitation et la collecte des impôts de 2%.

Mais plusieurs Érythréens ont récemment reçu des appels téléphoniques du consulat Érythrée à Toronto et disent qu’ils ont été informés qu’ils auraient à payer la taxe. Ils ont les appels enregistrés comme preuve justifiant que le consulat était encore un élément actif dans le régime d’imposition.

Les comptes suggèrent que, malgré les demandes d’Ottawa, le personnel du consulat travaillent toujours en étroite collaboration avec le régime et un réseau d’agents est actif au Canada chargé de solliciter l’impôt, de calculer les sommes et de veiller si l’argent est collecté.

L’Organisation des Nations Unies a demandé aux pays membres de sévir sur le système fiscal. Alors que les gouvernements sont autorisés à taxer leurs citoyens vivant à l’étranger, le Canada fait valoir que l’aide d’un consulat à cette fin est incompatible avec la Convention de Vienne sur les relations consulaires. En outre, l’extorsion et la collecte de l’argent pour l’armée érythréenne sont à la fois illégal.

« Nous avons fait part de notre position sur cette question très clairement aux Érythréens, et nous attendons à ce qu’ils la respectent », a déclaré le porte-parole du ministre des Affaires étrangères. « Si le consulat érythréen continue de faire fi de ces obligations, il y aura des répercussions. »

National Post Canada


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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