Djibouti : La pluie revient….
La saison des pluies revient…Elle est pour nous, la capitale de ce pays mal dirigé par les Politicards que l’on connait, synonyme d’inondations, d’eaux et de mauvaises odeurs. La vie de la cité, déjà malmenée par les alimentaires du régime, en est profondément perturbée. Les piétons se terrent souvent chez eux, rebutés par la boue et les éclaboussures des grosses cylindrées, les bus circulent moins, les routes se défoncent sous l’effet conjugué des pneus et de l’eau…
Vue d’en haut, notre capitale ressemble à une agglomération flottante. ‘Arrivera-t-il un jour ou la pluie ne sera plus crainte à Djibouti ?’, se demande une vieille femme qui a passé les 60 ans d’âge au quartier 7.
Pourtant , des milliards de nos francs ont été engloutis dans des projets bidons qui ont finalement abouti à enrichir les mafieux du régime. Le projet de développement Urbain et l’initiative de l’ADDS avec lequel l’on nous fatigue les oreilles depuis plusieurs années, est de ceux –là .
Tandis que la propagande officielle présentait l’opération comme un miracle qui va réhabiliter les quartiers populaires, or la situation reste pratiquement inchangé des années après son lancement. L’eau des pluies y est toujours crainte, les égouts aussi inopérants, les eaux usées stagnent devant les habitations, les ruelles des quartiers et les axes routiers.
L’administration coloniale n’a rien fait pour les quartiers populaires, les politicards aussi. Ces derniers se sont empressés de remplacer les colons pour tuer la poule.
Qui va donc pondre pour la survie collective ? C’est la question que les Djiboutiens se posent.
La réponse est que pour que la pluie ne soit plus crainte, que le pays renaisse, il faut que les politicards partent .Conformément au verdict des urnes du 22 février 2013.
Par Saad Ali Awaleh