Djibouti — Police : Comment le directeur général de la police djiboutienne, le colonel Abdillahi Abdi Farah, maltraite les policiers et détruit ce corps chargé de sécurité publique.

Djibouti — Police : Comment le directeur général de la police djiboutienne, le colonel Abdillahi Abdi Farah, maltraite les policiers et détruit ce corps chargé de sécurité publique.

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POLICE DJIBOUTIENNE

Le directeur de la police Abdillahi Abdi Farah a spolié les maigres ressources des pauvres policiers, nul n’a besoin d’être sorcier pour s’enquérir de la situation peu enviable dans laquelle vivotent les fonctionnaires placés sous ses ordres.

Les unités d’interventions chargées de maintenir l’ordre public, qu’ils soient basés à l’académie de la police à Nagad ou à la caserne principale, n’ont plus d’abri ou dortoirs pour se reposer depuis le départ de la police du feu général Yabeh (AUN).

Pire encore à Nagad, les infrastructures construites pour les policiers djiboutiens sont fermées à clé en attendant de servir des dortoirs aux policiers somaliens envoyés en formation par la communauté internationale. Ces dortoirs de la police djiboutienne sont loués ou inclus dans le frais des formations des policiers somaliens plus rentable financièrement pour le colonel Abdillahi Abdi Farah dont son épouse ne cesse de clamer partout que ses 100 premiers millions des FDJ proviennent de cette activité lucrative que sont les policiers somaliens.

Plus incroyables que cela puisse paraître, par année deux tenues sont octroyées aux policiers djiboutiens tandis que le reste de la commande des tenues va habiller les policiers somaliens en formation qui reçoivent trois tenues durant les trois mois de leurs cursus.

À moins que le gouvernement ne soit complice des agissements du directeur de la police, le simple regard suffit pour constater le dénuement de nos policiers dont leurs coiffures sont vétustes à cause de la cupidité de ce dirigeant.

Par manque d’abri ou dortoirs pour se reposer, les policiers dorment sous les arbres de l’académie de la police à Nagad, ce qui a eu pour conséquence la propagation des cas de paludisme dans le corps de la police. Bien qu’il existe plusieurs policiers gravement malades du paludisme, le colonel refuse de les envoyer dans les structures sanitaires du pays par peur de perdre le versement mensuel de la CNSS arguant que la police s’occupe de leurs soins. La CNSS verse des subventions à des faux centres de soins appartenant à la police.

Le directeur général de la police de Djibouti, Abdillahi Abdi Farah a transformé l’institution sécuritaire du pays en agence des placements des travailleurs. Presque 60 % des policiers recrutés pour la sécurité du pays et avec l’argent des contribuables djiboutiens sont envoyés faire les gardiennages auprès des entreprises privées ou des chantiers de construction. La recette tirée de cette activité lucrative et illégale alimente la fameuse caisse dénommée « association sécurité mutuelle » tant décriée par tous les Djiboutiens et qui échappe à tout contrôle étatique dont le lieutenant-colonel MIRGAN en est le gérant.

Le lieutenant-colonel Mirgan a déjà dans son palmarès la construction de 2 duplex aux salins ouest. Le cas des emprunts effectués à la BCI pour équiper l’unité envoyé au DARFOUR s’avère un fiasco financier sans précédent, car on signale que les véhicules achetés en occasion ont rendu l’âme depuis belle lurette alors que leur dette n’a pas été remboursée et que les Nations-Unies demandent incessamment leur remplacement sous peine d’expulser le contingent djiboutien.

Malgré tous les maux et détournements occasionnés à ce corps de la police et les hommes qui le compose, le colonel Abdillahi Abdi Farah et le lt/colonel Elmi Daher Miguil s’apprêteraient à rejoindre nos pèlerins djiboutiens sur la terre sacrée qu’est la Mecque. Nous leur disons de lire, pour méditer, le verset 9 de la sourate 2 (Al-Baquarah) : « ILS PENSENT POUVOIR TROMPER DIEU ET LES CROYONS, MAIS C’EST EUX QU’ILS TROMPENT ».

Hassan Cher


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared