Djibouti: Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font …
Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font malmener, puisqu’ils en seraient quittes en cessant de servir. C’est le peuple qui s’asservit et qui se coupe la gorge ; qui, pouvant choisir d’être soumis ou d’être libre, repousse la liberté et prend le joug ; qui consent à son mal, ou plutôt qui le recherche… S’il lui coûtait quelque chose pour recouvrer sa liberté, je ne l’en presserais pas ; même si ce qu’il doit avoir le plus à cœur est de rentrer dans ses droits naturels et, pour ainsi dire, de bête redevenir homme.
Mais je n’attends même pas de lui une si grande hardiesse ; j’admets qu’il aime mieux je ne sais quelle assurance de vivre misérablement qu’un espoir douteux de vivre comme il l’entend. Mais quoi ! Si pour avoir la liberté il suffit de la désirer, s’il n’est besoin que d’un simple vouloir, se trouvera-t-il une nation au monde qui croie la payer trop cher en l’acquérant par un simple souhait ? » clamait Abdoulrahman El Katibi Rpp, du nom de ce parti que le dictateur Ismaël Omar guelleh a transformé en une véritable organisation qui ne tire son casting qu’en jurant de piller et de servir un seul homme, le tyran de Djibouti, une armada de personnalité les unes plus coriaces que les autres par leur servilité.
Le régime n’a plus personne sous son chapeaux, à l’approche de cette date anniversaire du 4 mars, ou ils ont transformé l’historique LPAI en RPP, Rapace Prédateurs du Peuple djiboutien, les voilà, perdu, plus de militants, plus de soutien, même avec les caisses noires. Caisse constituée de cette manne financière qu’ils détournent chaque jour des aides internationales, soit en vendant les aides en matériels et en nourriture que les Nations Unis octroient au peuple djiboutien. Devrions nous allez tous avec nos pancartes pour leur prêter main forte puisqu’ils nous ont interdit notre célébration du jour historique oµ le peuple djiboutien a dit STOP à la dictature et son habituel asservissement.
Ainan AINAN