Djibouti : Après l’installation de l’armée chinoise à Djibouti, Guelleh a prévu de dire Out aux forces armées occidentales…

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Vive le communisme et out les imperialistesL’installation à Djibouti de l’armée populaire de la libération du peuple chinois est un symbole fort !

Après les Français, les Américains, les Japonais, les Espagnols, les Allemands, les Italiens, les Européens dans le cadre de l’opération Atalanta, et enfin l’Otan, c’est au tour des Chinois de débarquer dans la Corne de l’Afrique, avec ses armes les plus sophistiqués et le plus modernes.
L’arrivée des forces militaires chinoises sur le territoire djiboutien était un secret de polichinelle, notamment depuis la visite remarquée de plus de trente-six heures, en février 2014, du ministre chinois de la défense, le général Chang Wanquan. Cette importante annonce intervient peu après l’ouverture d’un bureau de l’Otan à Djibouti. Cette organisation ne pouvait pas rester plus longtemps absente de ce pôle géostratégique : l’opération américaine Combined Task Force 151, sous le commandement de la 5e flotte américaine depuis sa création en janvier 2009, est composée de vingt-cinq pays membres de l’Otan.

La marine chinoise déploie donc ses grandes ailes et montre son statut de puissance militaire en s’installant à Djibouti, au nez et à la barbe des Américains et des Japonais. Le gouvernement chinois, premier détenteur de la dette extérieure de Djibouti, ne peut rien se voir refuser par le régime absolutiste de Guelleh. Environ 50% des 112% du PIB du taux d’endettement de la République de Djibouti, sont constitués de prêts chinois, garantis par des concessions, consentis pour la plupart au cours de ces cinq dernières années.

Le président américain Obama, qui avait été informé depuis longtemps des intentions chinoises par les autorités djiboutiennes, a fixé au président Guelleh lors de leur rencontre à la Maison Blanche en mai 2014, une seule ligne rouge à ne pas franchir : l’ouverture des bases militaires des pays hostiles aux intérêts de l’occident en échange l’USA s’engageait à contribuer clairement à l’essor économique de Djibouti.

Les forces chinoises construiront dans la région d’Obock une base navale et aéroportuaire qui n’aura sans doute rien à envier à la base américaine.

Pourquoi la Chine a-t-elle jeté son dévolu sur Djibouti pour sa première base militaire en dehors de ses frontières ? Que signifie cette nouvelle donne ? Comment les forces armées occidentales et chinoises pourront-elles surmonter leurs nombreux différends et travailler main dans la main pour se coordonner afin de sécuriser le Bal-el-Mandeb ? Quelles retombées attendues pour Djibouti ?

Ce sont des questions que beaucoup d’experts ou simple lambda se posent régulièrement au sujet de l’arrivée prochaine de l’armée chinoise à Djibouti mais il y a deux questions plus pertinentes et intéressantes que peu des gens se demandent : Quel profit va-t-il tirer le régime dictatorial de Guelleh de l’installation de l’armée et l’avenir des forces armées occidentaux chinoise à Djibouti ?

Les effets pervers de la relation de plus en plus étroite entre la Chine et Djibouti ne se limitent pas seulement aux effets néfastes de la dette sur l’économie nationale mais aussi aux soutiens indirectement pour la pérennisation du régime de Guelleh.

L’instauration d’un régime dénommé : Xisbiga Hantiwadaagga ee Shacabka Jabuti = Rassemblement Populaire du Peuple djiboutien.

Différents sources et des rumeurs laissaient entendre depuis une année que le dictateur Guelleh allait mettre en place un régime politique et économique proches de ceux de la Pékin.

L’image ci-dessous qui a fuité à l’une des filles de Guelle et les distinctes informations reçus confirment le projet  diabolique du président Guelleh. L’image a été scanné d’un cahier titré « le livre rouge » et dans lequel sont consigné les programmes politiques, économiques et sociales de Guelleh après avril 2016. Le livre, en état de brouillon,  est en grande parti écrit en langue somalie. Les contenus sont un mélange copié du guide du  Parti révolutionnaire socialiste somali  du régime de Siyaad Barre et celui du parti communiste chinois.

À la l’élection présidentiel d’avril 2016 le président Guelleh sera « théoriquement élu mais en réalité autoproclamé ». Guelleh désignera comme d’habitude les parlementaires, tous issus du parti état qui à son tour adoptera le livre rouge d’Ismaël omar guelleh.

économie

L’état sera actionnaire ou propriétaire des sociétés avec un chiffre d’affaires annuel de plus 50 millions de fdj. Déjà sur 70 directeurs 30 sont de la famille de Guelle et avec sa nouvelle politique économie plus de 90% seront dirigées par des gens du clan.

Social

Un super ministère appelé « ministère de finance, de l’emploi et des affaires sociales » sera créé. Les travailleurs et cadres toucheront une partie de leurs salaires en nature tels que des bons alimentaires et autres.

Des villages et certains quartiers recevront des ratios alimentaires limités en échange des travaux dits d’utilité publique.

La sécurité intérieure

Des milices seront formées dans les quartiers et localités des régions du pays pour dénoncer et réprimer les actions démocratiques.

L’avenir des forces armées occidentaux à Djibouti.

Le président Sarkozy avait annoncé que la France allait revoir l’ensemble des accords de défense la liant avec ses anciennes colonies du continent africain.

Par le passé, ces accords, qui contenaient des clauses secrètes, furent critiqués car ils servaient de cadre à des interventions françaises pour rétablir et maintenir l’ordre dans certains pays, ce qui permettait aux dirigeants contestés de conserver le pouvoir, ce qui pouvait arranger Paris selon ses intérêts.

Désormais, cette époque semble révolue. En effet, la nouvelle politique de la France en matière de défense sur le continent africain vise à développer des pôles de coopération régionaux, via l’Union africaine. Et il n’est plus question de clauses secrètes pour les accords renégociés.

C’est donc dans ce contexte que la France et Djibouti ont revu leur accord de défense, adopté en 1977. Un nouveau traité de coopération en matière de défense a ainsi été signé, le 21 décembre à Paris, par le président Sarkozy et son homologue djiboutien, Ismaël Omar Guelleh (Loi n° 2013-1227 du 27 décembre 2013 parue au JO n° 301 du 28 décembre 2013).

Cette nouvelle politique de l’hexagone à l’égard du continent noir et la continuation de la procédure d’instruction du dossier de l’assassinat de juge Borrel à Djibouti en 1995, dossier mettant directement en cause Guelleh, n’est pas du goût du président djiboutien et il met la pression sur Paris en favorisant l’arrivée des forces armées des Etats-Unis qui sont d’après la mentalité du tyran de Djibouti plus malléable en raison de la lutte contre le terrorisme qui prime presque sur tous les restes auprès de Washington.

Il croyait que les Etats-Unis d’Amérique serait moins regardant sur la démocratie et les droits de l’homme à Djibouti mais il se retrouve nez-à-nez avec la fondation américaine, Democracy International (DI), une organisation financée par l’USAID, que le régime de Guelleh l’a chassé de Djibouti le 21 mars 2011.

Pour agacer, à la fois les occidentaux, et satisfaire ces trois vices (un enrichissement personnel – un pouvoir familial éternel et des alliés moins regardants sur la démocratie) fatales et dangereux à l’existence de la république de Djibouti, Guelleh entame de tractations avec la Chine.

Le premier parti de son projet semble aboutir.

Des emprunts colossales contractés auprès de la Chine et dont plus de 40% finissent dans la poche de Guelleh, des réalisations d’envergure et prestigieuse qui s’avère déjà plus coûteuse que bénéfique dont l’exploitation ou l’entretien sont devenus un fardeau financier avant leurs finalisation et enfin l’installation de l’armée chinoise à Djibouti.

La deuxième phase du projet débutera après l’ouverture officielle des bases militaires de l’armée chinoise à Djibouti. Le despote Guelleh compte mettre la pression sur les puissances occidentaux pressentes à Djibouti afin de les pousser à la sortie. Il a déjà commencé à enquiquiner Washington avec des augmentations de loyer des bases militaires et accuser la France, indirectement d’ingérence aux affaires internes du pays, avec la dernière demande de changement de l’ambassade de France à Djibouti venue du côté du palais de Haramous (résidence de Guelleh).

De toute évidence le président Ismaël Omar Guelleh a prévu de chasser de Djibouti tout pays occidental qui prononcera un seul mot contraire aux intérêts du régime tyrannique de Guelleh.

Hassan Cher

parti communiste de Guelleh


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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