Djibouti : Viols collectifs au poste de police de l’arrondissement 2 de la commune de Boulaos.

Djibouti : Viols collectifs au poste de police de l’arrondissement 2 de la commune de Boulaos.

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STOP RAPE – NON AU VIOL

La femme de ménage de la maison du directeur général de la police nationale djiboutienne, une femme du clan Ogaden/Darood résident illégalement à Djibouti, a été victime d’un vol. Ayant touché son salaire du mois de septembre 2019, la femme de ménage du colonel Abdillahi Abdi est rentrée chez elle à la fin de la journée. Elle est colocatrice d’une maison de 5 pièces avec d’autres filles de son clan qui travaillent au noir à Djibouti comme femmes de ménage.

Le matin, la femme de ménage de Abdillahi Abdi constate que son salaire a disparu. Habitant au quartier 4, elle court porter plainte au poste de police de l’arrondissement 2.

Quand le chef du poste de police comprend que la plaignante est la femme de ménage, il lui fait accompagner plusieurs voitures de police bourrées des flics. Toutes les colocatrices de la plaignante sont arrêtées, conduites au poste de police de l’arrondissement 2 et contraintes de reconnaitre le vol autrement, elles risquent d’être torturées. Malgré les menaces les dames continuent de refuser à reconnaitre le vol du salaire de leur colocatrice.

Le chef du poste de police de l’arrondissement 2 ordonne aux policiers de violer les femmes en question jusqu’à ce qu’elles reconnaissent le vol du salaire de la femme de ménage du directeur de la police nationale. Pendant deux jours, les flics en poste se permettent de violer les femmes jour et nuit.

Au troisième jour, les femmes violées sont relâchées. Elles courent se plaindre auprès de la brigade des quartiers 6/7, à côté de l’ancien cinéma le Paris. Le chef de la brigade de la gendarmerie informe ses supérieurs. L’affaire arrive jusqu’à Haramous, chez Ismaël Omar Guelleh, qui ordonne à la gendarmerie de faire une enquête et le représentant de la BBC en langue somalie à Djibouti fut invité à faire des interviews aux victimes des viols collectifs.

Haramous a proposé un deal aux policiers accusés de viols collectifs, ils doivent reconnaitre que c’est le directeur général de la police nationale de Djibouti qui les a ordonnés de violer les femmes précitées et en échange ils seront condamnés à des peines de deux mois avec sursis

Actuellement même, le procureur de la République, Aïd Ahmed Ibrahim et le commandant de la garde républicaine — le colonel Mohamed Djama Doualeh, sont présents à la brigade de la gendarmerie de quartier 6/7. Ils veulent dès demain faire passer l’affaire devant la justice et sur les ondes de la BBC en Somali.

Pour Guelleh, tous les moyens sont bons pour discréditer le colonel Abdillahi Abdi Farah avant de l’abattre au sens figuré comme au sens propre.

Hassan Cher


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared