Djibouti : Le forcené de l’aéroport de Djibouti menace de divulguer la vérité sur sa mission criminelle
Le forcené qui avait tenté d’assassiner le colonel Idriss Abdi Galab à l’intérieur de l’Aéroport de Djibouti le 25 Aout 2014 fait parler de lui dans la sinistre prison de Gabode.
Ce dernier raconte aux prisonniers la vérité sur sa mission criminelle et la manière dont les faits se sont déroulés. Il dit avoir mené cette mission sur ordre de ces supérieurs.
Mais, quels supérieurs ? Ceux du corps militaire ou de la SDS ?
Le forcené ne manque d’avancer et de répéter une raison trop répandue dans la population djiboutienne : « Le petit colonel a fait une révélation à des amis discrètement sur la santé du Président, notre chef suprême (disant que le Président est atteint de la paralysie de la jambe). J’ai exécuté la mission sur les ordres du colonel Mohamed Djama, chef de la garde républicaine ».
Son frère qui est son codétenu lui a conseillé de demander à Mohamed Djama Doualeh, le chef de la garde républicaine, de régler au plus vite son cas et de le faire sortir de ce lieu sinistre sinon d’avouer la vérité devant le juge et la presse libre.
Quand le colonel Mohamed Djama a entendu les rumeurs que le caporal menace de parler, il met pression sur Ali Aden (dit Ali xood), directeur de la prison de Gabode, afin de changer de cellule et d’isoler le forcené.
D’après les derniers échangés d’informations que nous avons eu avec des membres du régime djiboutien, le colonel Mohamed Djama Doualeh commence à paniquer et surement les jours du forcené sont comptés. Nous dirait-on bientôt que le caporal tireur s’est suicidé ou mort sous l’agression d’un autre prisonnier.
L’incompétence et le non-sens de sa création s’étalent au grand jour.
Un jeune agent de la garde rapproché de l’I.O.G, monsieur Abdo Nagui Abdou a publié sur son compte Facebook il y a deux semaines les propos suivants : « Le corps de la G.R ou Militaire ne se vont pas par mérite mais par cousins ou proche. »
Ce dernier a été lui aussi écroué à la prison de Gabode sous mandat de dépôt sous le chef d’accusation, atteinte à la morale de l’armée, diffamation et révélation des secrets militaires.
Dénoncer la discrimination est devenu une secrète défense pour le pauvre colonel Mohamed Djama, chef suprême de la garde républicaine.
Hassan Cher
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