Djibouti : L’axe du mal veut saboter les reformes express d’Abiy Ahmed, le premier ministre de l’Ethiopie.

Ad

Le Premier ministre de l’Ethiopie, Abiy Ahmed, a été choisi le mardi 27 mars 2018 par le Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF), la coalition au pouvoir, à 108 voix sur un total de 180. Le Parlement le confirme parce que l’EPRDF occupe tous les sièges et la prestation de serment a lieu le 2 avril 2018.

Monsieur Abiy Ahmed, sans attendre longtemps et d’une manière express, engage des reformes dans l’armée, les entreprises de l’état, le politique extérieure, etc.

Ces réformes ne sont pas du gout de tout le monde et surtout le TPLF ou les locataires de Merkele, Ismaël Omar Guelleh de Djibouti et Abdi Iley, président de la région Somalie en Ethiopie.

TPLF ou les locataires de Merkele (les tigréens).

Une déclaration du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), le fondateur et premier membre de l’EPRDF – Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens -, a qualifié la décision récente d’Abiy Ahmed d’inacceptable. Le TPLF  qualifie de violation grave du principe fondateur de la nouvelle constitution de l’Ethiopie les décisions du premier ministre qui consistaient à reconnaitre l’accord d’Alger entre l’Éthiopie-Érythrée allouant pleinement à Asmara de récupérer le territoire de Badme et celle portant sur la privatisation partielle ou totale des entreprises détenues par l’état ou des barons de l’EPRDF.

La déclaration a également appelé l’exécutif et le conseil du parti au pouvoir, l’EPRDF, dirigé par le nouveau Premier ministre Abiy Ahmed, à tenir une réunion d’urgence pour examiner ces questions et d’autres d’une grande importance. La déclaration précitée du TPLF est survenue après une réunion d’urgence de deux jours de l’exécutif du TPLF qui a eu lieu entre le 13 et 14 juin 2018 dans la ville de Mekele, la capitale de l’Etat régional de la Tigrée dans le nord de l’Ethiopie.

Le TPLF menace même de relancer la guerre avec l’Erythrée en cas ou Abiy concrétisait sa décision de céder  la région de Badme à Asmara.

Ismaël Omar Guelleh, président de Djibouti.

Guelleh voyant ses amis et protecteurs du TPLF ont difficultés devant les reformes express d’Abiye, il decide amener à sa manière les coups bas que l’axe du mal doit faire au premier ministre de l’Ethiopie. Le président de Djibouti a ordonné, le 14 juin 2018,  à son cousin de la garde-cotes djiboutienne, le Colonel Walis Omar Bogor eh, de  mener des actions de provocation sur les eaux érythréens afin de relancer la guerre entre Djibouti-Erythrée. Ainsi, une réponse militaire de la part d’Asmara ne sera pas vu seulement comme un attaque des frontières mais aussi une insécurité de plus sur l’axe commercial de Djibouti à Addis-Abeba.

Abdi Iley, président de la région somalie en Ethiopie.

Le président de la région somalie en Ethiopie qui est un pur produit du TPLF ou des tigréens n’a jamais apprécié le choix d’Abiy comme premier ministre. Abdi Iley, un analphabète inconscient de la gravité des massacres qu’il fait, avait affaibli l’ONLF grâce à sa Liu police, une milice opérant dans la région somalie. Ce Liyu police ne combattait pas directement la rébellion ONLF mais s’en prenait à toute famille ou village qui apportait soutien aux rebelles. Dans la région somalie en Ethiopie le liyu police a massacré, tué, violé, torturé, exproprié, obligé à l’exode, etc…

Depuis deux semaines ce Liyu police, sous des tenues civils, attaque la nuit des villages et champs oromos afin de donner l’impression que c’est les somalies qui sont derrière les agressions meurtrières.

Abdi Iley est entièrement responsable de l’effusion de sang insensée dans les districts de China-saney, Sheel-Aslay et Tulliguuleed dans les régions d’Oromia et de Somali respectivement. Le boucher du Sud-Est de l’Ethiopie,  Abdi iley, alimente le conflit entre les tribus fraternelles de Jaarso et Geri.

Tous ces projets machiavéliques de l’axe du mal, qui va de Mekele en passant par Djibouti et Jigjiga, ralentissent et découragent Abiy Ahmed qui a fait savoir, dans les médias à mainte reprise, sa peine à aller de l’avant.

Hassan Cher


 Share
Ad
Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

There are 15 comments for this article