Kenya: signature d’un pacte de sécurité entre le gouvernement et la communauté somalienne
Le président kenyan Uhuru Kenyatta du Kenya a signé vendredi un pacte de sécurité avec la communauté somalienne au Kenya pour lutter contre le terrorisme qui a provoqué des tensions dans ce pays d’Afrique de l’est.
Le président Kenyatta et son adjoint William Ruto ont souligné que les attentats terroristes qui ont vu beaucoup de Kenyans tués et mutilés par des milices présumés Al –Shabaab, doivent prendre fin.
« Nous avons toute la responsabilité d’y mettre un terme. Le tourisme a été fortement affecté par ces activités terroristes. L’industrie qui représente 10% du PIB est pratiquement à genoux », a déclaré M. Kenyatta.
Il a affirmé que la solution au terrorisme, ne peut être fournie par le gouvernement seul, car les financiers, les instigateurs et ceux qui commettent la terreur vivent parmi les citoyens.
Ce pays d’Afrique de l’est a été en proie de menaces terroristes par des extrémistes islamistes alliés à Al- Shabaab et Al-Qaida après la prise de contrôle de la forteresse des insurgés en Somalie par les forces kenyanes.
La police a également admis que, malgré un coup de pouce en matière de sécurité, la menace est restée, exhortant les centres commerciaux à rester vigilants et à « faire plus » pour prévenir les attaques.
La communauté somalienne s’est engagée à jouer un rôle actif dans la lutte contre la menace contre le pays. Le président a tenu une longue réunion avec les membres de la communauté des affaires Eastleigh et les élus, y compris le chef de la majorité Aden Duale.
Les chefs d’entreprise ont informé le président qu’ils viendront avec un groupe de travail réunissant des hommes d’affaires, des jeunes, des femmes et des chefs religieux de connaissances locales qui joueront un rôle dans l’identification des personnes impliquées dans des activités criminelles.
Le président de la communauté des affaires d’Eastleigh (ESLY) Hassan Guleid a dit que la communauté somalienne au Kenya était prête à offrir tout son soutien possible au gouvernement dans le traitement des activités terroristes du groupe terroriste Al- Shabaab qui est lié au réseau Al-Qaida.