Djibouti : Quand le système judiciaire du régime djiboutien pousse des détenus de Gabode à la suicide.

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SAAD ALI AWALEH

Il y a des détenus qui sont dans des situations difficiles que le système judiciaire du régime djiboutien le pousse consciemment au suicide parce que c’est la seule issue d’échapper à la maltraitance et tortures morales et physiques qui leurs sont imposés.

Par-exemple :

Il y a des détenus qui sont devenus des malades Psychologiques en raison de la maltraitance qu’ils ont connus. Ils se suicidés dans l’isolement l’année 2012-2013. Une dizaine d’autres se sont suicidés soit en se pendant soit on prenant trop de médicaments, car il n’y a aucun médecin pour suivre leurs cas.

Une des formes de tortures et de maltraitance :

Il y a des locales qui se nomment cellule 12 ; ces cellules 12 comprennent une douzaine de 2 mètres carré de superficie et même moins. Beaucoup des djiboutiens l’appellent les cellules de torture.

Normalement les gardes pénitenciers sont sous la responsabilité des autorités de la Justice en théorie mais dans la pratique ils sont sous la responsabilité des services de sécurité ou le SDS dont le chef est Hassan Saïd Khaireh. Des fois, il se passe des choses surprenantes, Hassan Saïd Khaireh donne un ordre directement à  Ali Aden, le Directeur de la prison centrale, pour placer un détenu politique désigné dans une situation difficile et de maltraitance.

Les détenus politiques sont surtout la cible privilégiée du service des renseignements dit SDS. Ils leurs privent  de tout contact avec leurs familles, le cas de Mohamed Ahmed Adou  »Jabha ‘‘,  Hamoud Elmi Ahmed  »Guedaleh », Mohamed Ahmed Abdillahi  »Boss » récemment gracié ; que ALI HOOD, directeur de la prison,  nous ordonnait de les placer dans l’isolement totale (voir annexe) et des fois dans les cellules des criminels.

Il y a même eux deux détenus qui ont complètement perdu leur raison à cause de l’isolement des cellules 12 et des mauvais traitements.  Les détenus des cellules 12 ne se douchent pas plus de 2 semaines parfois.

D’autre part, lorsque nous sommes de retour de l’audience vers le coup de 13h 00, les agents de greffe préparent les avis de libération des prévenus dont les juges ont relaxé ou donné un sursis. une fois que l’avis de libération est prête , Ali Aden, le directeur de la prison , rentre chez lui , en disant qu’il va exécuter le jugement du tribunal cette après-midi ou demain, les détenus ainsi que les agents sont obligés d’attendre qu’il soit de retour et parfois l’attente peut durer des jours et les détenus purgent des jours des prisons de plus sans raison.

 

SAAD ALI AWALEH

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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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