Djibouti : Un salafiste pour la succession d’Ismaël Omar Guelleh et risque majeur d’élimination physique de Djama Elmi Okieh.

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L’instauration d’un système étatique mafieux et l’ascension d’Ismaël Omar Guelleh.

Hassan Gouled Aptidon, le premier président de Djibouti, dès les premières années de l’indépendance, s’y retrouve dans la personne d’Ismaël Omar Guelleh. Autre l’appartenance d’une même sous division clanique (Bah-fourlaba/Mamasan/Issa), ils partagent plusieurs autres points communs dont : le fait de se considérer des indigènes de seconde zone parce que Hassan Gouled Aptidon est natif d’une village dénommée Farda-lagouhir et situé sur le territoire Issa du Nord de la Somalie –  Ismaël Omar Guelle est né Ayshaa, une ville située dans la région Issa de l’Éthiopie ; une enfance difficile passée en grande partie dans la pauvreté et l’exode ; cette manie de pouvoir programmer la manière et le moment de tromper son prochain ; etc…

Rapidement Gouled élimine un à un les dirigeants de la SDS et place son futur dauphin à la tête de l’appareil sécuritaire du pays. Ils s’instaurent un système digne des réseaux mafieux mondiales ; leur méthode est contraire aux principes de fonctionnement des institutions étatiques et la gestion de la chose publique.

D’ailleurs, En 1996 à un moment ou l’état djiboutien se retrouve en manque de fond propre, Hassan Gouled Aptidon, président de la république, en s’adressant aux membres du gouvernement et gérants des établissements publique, tient des propos surprenants au cours d’un discours public suivit sur les ondes de la radio et télévision de Djibouti – RTD. Il dit avait : « iiban lawayal, kakabada ayan idin idhi e ma cancan tuga ayan idin idhi – ce qui signifie en langue français : Je vous ai autorisé à grignoter le denier public mais pas d’avaler d’un trait. »

Tous les fonctionnaires et hommes politiques qui devront ou qui sont déjà en fonction doivent avoir des dossiers sales aux archives du Service des Documentations et de la Sécurité – le SDS – la police politique du régime. Les fonctionnaires ou politiciens qui pensent librement et vite repérés et qualifié de dangereux pour la nation djiboutienne avec une rafale des faux chefs d’accusations fabriqués dans les locaux de la police politique.

Ismaël Omar Guelleh est coopté au bureau politique en 1986 et quelques années après Hassan Gouled lui confie aussi des responsabilités dignes de la NSA à savoir la coordination de l’ensemble des forces de sécurité et des moyens de défense du pays.

Pour éviter de réveiller les soupçons des politiciens du régime et de la population, Hassan Gouled Aptidon tapote du dos, chacun a son tour et en catimini, Moumin Bahdon (Yonis-Moussa/Reer-Koul), ministre des affaires étrangères, et Ismaël Guedi Hared (Saad-Moussa/Yaroun), avec à la clé la promesse de leur céder le poste de président de la république au moment opportun or subrepticement  Gouled prépare pour sa succession son neveu Ismaël Omar Gouled.

Plus en s’approche de la fin des années quatre-vingts dix et plus Ismaël Guedi Hared et Moumin Bahdon Farah comprennent la supercherie du vieux Gouled. Le 22 avril 1996 l’équipe parlementaire proche de Moumin Bahdon et Ismaël Guedi officialise la création du Groupe pour la Démocratie et la République (GDR). En août 1996 le tribunal, sur ordre de Gouled, condamne cinq personnalités politiques qui compose le GDR à 6 mois de prison ferme, mais surtout à cinq ans de privation des droits civiques sous la chef d’accusation  » assassinat politique contre le président du pays  » : il s ‘agit de :
– Monsieur le Député MOUMIN BAHDON, président du G.D.R.
– Monsieur le Député ALI MAHAMADE HOUMED
– Monsieur le Député AHMED BOULALEH
– Monsieur ISMAEL GUEDI HARED, chef de cabinet de la présidence
– Monsieur ABDILLAHI GUIRREH RAYALEH.

L’opposition, le dernier obstacle pour la succession de Guelleh à son oncle Gouled.

C’est l’homme le plus important des lieutenants de Guelleh, le général de division des forces de la police, Yacin Yabeh Galab (Fourlaba/Namissameh) qu’il va manipuler pour la concrétisation de son ultime projet. Guelleh joue avec lui la même parade que son oncle avait joué avec Moumin Bahdon et Ismaël Guedi. Yacin Yabeh Galab met la totalité de l’appareil policière aux ordres d’Ismaël Omar Guelleh. Yacin Yabeh réprime l’opposition à tour de bras et utilise les forces létales  contre la maison de Moussa Ahmed Idriss, adversaire d’Ismaël Omar Guelleh à l’élection présidentielle du 09 avril 1999. Yacin Yabeh accepte de jouer ce mauvais rôle parce qu’Ismaël Omar Guelleh lui avait promis le poste de super chef de la sécurité et renseignement nationales s’il arrive au pouvoir sans obstacle de l’opposition.

Assis sur le siège du président de la république, Guelleh ne respecte pas sa promesse envers son ami d’enfance, Yacin Yabeh Galab, mais au contraire il le dégrade et l’envoie par décret au poste de simple conseillé du ministre de l’intérieur. Chef de la police qui se voit illusionné tente, le jeudi 7 décembre 2000, un « un coup de colère » qui l’amènera à la prison et la mort douteuse quelques mois après.

Préparation de la progéniture d’Ismaël Omar Guelleh pour sa succession.

Apres des médiocres études au secondaire, Aïnache, le benjamin de ses enfants, part en France pour faire des études universitaires. Avec un QI au-dessous de la moyenne additionnée des problèmes psychique le petit Aïnache n’arrive pas à finir son première année d’université.

Rapatrié à Djibouti, s’est d’abord auprès du commerçant Mohamed Abdi, un religieux, que le couple Guelleh tente de soigner leur benjamin  par la méthode de la récitation de certains versets du Saint Coran. N’ayant pas de résultat immédiat avec le religieux commerçant djiboutien, Aïnache est placé dans une école religieuse Wahhabite en Arabie-Saoudite.

Il retrouve une certaine tranquillité spirituelle et en 2011, à l’âge de 24 ans, le jeune Ainache Ismaël Omar, fils du président IOG est nommé par décret présidentiel Conseiller Diplomatique et chargé des Questions Religieuses auprès de son père.

Il est initié très tôt aux dossiers sensibles de la politique extérieure de Djibouti et des sujets de la foi. La sœur d’Aïnache, Haibado, nommée elle aussi par décret, aura un rôle prépondérant sur les dossiers touchant l’économie, la finance et les investissements étrangers.

Et depuis 2014 les djiboutiens sont témoins d’une allégeance à Aïnache de la garde en uniforme du régime mafieux de Guelleh, tels que le général Zakaria de l’armée nationale – Colonel Mohamed Djama de la garde républicaine – Hassan Saïd de la police politique et colonel Abdillahi Abdi  de la police nationale.

La preuve, en 2015 Djama Elmi Okieh, dit Djama Speed, époux de la fille d’Ismaël Omar Guelleh et ministre de l’éducation arrive en fanfare devant un restaurant sis à l’avenue 13 de la capitale djiboutienne. Le restaurant qui vend la spécialité djiboutienne «KHOUBOUS » appartient à la famille Hamdan, une famille arabe djiboutienne résidant au quartier Ambouli de la commune Boulaos.

Djama Speed venu prendre à midi son plat de Khoubous, comme d’autres barons du régime, ordonne qu’on déplace la voiture du gérant du restaurant, qui aussi le benjamin de la famille propriétaire du restaurant, afin de garer sa voiture et celle de ses gardes du corps. Vu que le gérant ne s’exécutait pas rapidement, Djama Elmi Okieh ordonne à un de ses gardes du corps de confisquer la clé et la voiture du gérant du restaurant.

Le gérant du restaurant téléphone au colonel de la police nationale, Abdillahi Abdi, qui à son tour fait part de la situation à Aïnache Ismaël Omar. Ce dernier prend le téléphone et ordonne à Djama Speed de restituer la voiture au gérant du restaurant  et de s’excuser auprès de la famille Hamdan. Djama speed accepte l’ordre d’Aïnache sans ciller.

Aux derniers mois de 2016, Kadra Haïd Mahamoud recommande à Djama Elmi Okieh devenue ministre de la santé à suspendre le salaire de la mère de Liban Ismaël Omar, fils ainé de Guelleh né d’une première femme Fourlaba. Liban Ismaël Omar remonté contre Kadra Haid et Djama Speed se déplace au bureau de son beau-frère et lui assène des coups au point de l’abime un poignet.

Quelque semaine après, dans une discussion avec ses amis du mabraze Liban Ismaël Omar leur dira que le jour qu’il a tapé sur Djama Speed son père lui avait téléphoné, le salut en riant et lui dit : «  à force de taper sur la comète tu as failli lui dévier de son trajectoire. Allez doucement avec la comète pour l’instant, il est utile pour la préparation de la succession». Dans cette discussion entre fils et père la comète en question est Djama speed.

Pour le couple Guelleh/Kadra, Naguib et Djama speed leur servent des moyens pour baliser les pistes d’ascensions à la haute magistrature pour la progéniture de Guelleh comme Moumin Bahdon, Ismaël Guedi et Yacin Yabeh avaient servi de bulldozer dans les temps de la préparation de Guelleh pour la succession à son oncle.

La police politique de Hassan Saïd ou SDS font circuler en république de Djibouti que Djama Speed succédera à Guelleh et le petit Djama a complètement perdu la tête au point de bousculer tout le monde sans ménagement. En étant ministre de la santé il se mêle dans l’histoire du rattachement de Lac-Assal au district d’Arta, un prorogatif qui relève de la compétence du ministre de l’intérieur et de la primature.

Fin 2015, Djama Elmi Okieh avait invité chez lui des barons Mamasan du régime en l’occurrence Hassan Saïd de la police politique, Mohamed Djama de la garde républicaine, Saad Omar Guelleh directeur du port, etc… Il se conduit comme chef coutumier de Mamasan et tenu un discours qui n’a pas plu les barons du régime.

Une année après, fin 2016, l’équipe Mamasan humilié se venge et filme Djama Elmi Okieh dans un état second et en plein conversation au téléphone avec quelqu’un de sa famille. Il disait au téléphone : « Pourquoi Guelleh ne meure pas vite on allait prendre les reines de ce pays. »

Le colonel Mohamed Djama de la garde républicaine avait présenté en catimini la vidéo à Ismaël Omar Guelleh. Ce dernier vire au rouge bien qu’il est noir et donne le feu vert à ses lieutenants cousins afinDjama speed soit réduit au silence. Guelleh insister sur le fait que ça soit d’une manière maquillée et insoupçonnable pour la famille et le Saad-Moussa.

Hassan Cher


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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