Somalie: le pays appelle à l’aide pour éviter une nouvelle famine
Le gouvernement somalien a appelé à l’aide mardi pour empêcher une nouvelle famine, trois ans après celle qui a fait environ 260.000 morts en six mois dans le pays.
« La sécheresse touche déjà plusieurs régions de Somalie », a affirmé le gouvernement dans un communiqué, disant « prévoir une détérioration de la situation ».
« De l’aide sous forme de nourriture, eau et médicaments doit parvenir de façon urgente aux populations touchées », poursuivent les autorités de Mogadiscio.
Fin juillet, l’ONU avait réitéré ses avertissements sur une menace de famine dans certaines zones de Somalie, indiquant notamment que les organisations humanitaires ne pouvaient « faire face aux besoins de plus de 350.000 déplacés à Mogadiscio ».
Des centaines de milliers de personnes, chassées de chez elle par la violence dans le pays, où les insurgés islamistes shebab continuent de contrôler de vastes zones rurales, vivent dans des conditions sommaires dans la capitale somalienne.
Les évaluations de l’ONU montrent « des niveaux d’urgence dépassés en terme de malnutrition » dans sept localités, dont celles de Garowe (Puntland, nord-est), Galkayo (centre) et Kismayo (sud) avec « la détérioration la plus importante » enregistrée à Mogadiscio.
En 2011, alors qu’une des pires sécheresses en un demi-siècle affectait plus de 10 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique, environ 260.000 personnes, dont une majorité d’enfants, étaient mortes de faim en Somalie, où l’état de guerre et de chaos permanent depuis 1991 avait aggravé la catastrophe climatique.
Les fragiles autorités somaliennes, premier gouvernement présenté comme pérenne depuis la chute du président Siad Barre, qui a précipité le pays dans le chaos en 1991, peinent à faire valoir leur influence au-delà de Mogadiscio, face aux shebab ou aux chefs de guerre revendiquant l’autonomie de certaines zones.
Chassés de Mogadiscio puis de l’essentiel de leurs bastions depuis août 2011, les shebab continuent de mener des attaques, parfois spectaculaires, contre la force de l’Union africaine (Amisom) ou les symboles du gouvernement, jusqu’aux plus sécurisés, telle le palais présidentiel, déjà visé deux fois cette année.
AFP


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