Djibouti:En Hommage à Hasna, Hafez, Sahal, Rayaleh, Chirdon, Elabeh, Moahmed, Abaneh
En Hommage à Hasna, Hafez, Sahal, Rayaleh, Chirdon, Elabeh, Moahmed, Abaneh
En Hommage à toutes les victimes de la dictature djiboutienne
J’écris ces quelques mots en pensant aux familles djiboutiennes qui vendent leur âme, bradent leur conscience, foulent aux pieds les principes fondamentaux de la religion musulmane dont ils sont les premiers à se réclamer, tout cela uniquement pour de l’argent sale.
Quelle est belle la liberté quand on n’est soumis à aucune contrainte émanant d’un seul homme ? Quelle est belle la liberté lorsque l’on est pleinement maître de soi, délivré de nos désirs, de nos passions, de nos tendances, de nos penchants bref de nos inclinations ? Quelle est belle la liberté lorsqu’il nous est possible de circuler, de défendre nos idées et nos opinions sans nous autocensurer, sans vivre dans la peur permanente d’être dénoncé, d’être déporté, d’être torturé, d’être blessé et abandonné sans soins !
Quelle est triste la vie si nous ne pouvons plus exprimer nos opinions, si nous devons abdiquer face à la volonté de l’autre (une seule personne), face aux caprices du Chef, en faisant preuve de la servitude volontaire ?
Quelle est triste la vie lorsque nous sommes esclaves de nos désirs et que nous oublions, à tort d’ailleurs, que nous sommes des sujets libres, dotés des droits et des devoirs ? Quelle est triste la vie si nous renonçons à défendre les valeurs universelles de l’humanité comme la Liberté, la Vérité et la Justice ?
Il est des hommes dont le comportement frise le ridicule. Dans le renoncement à nos principes, nous renonçons en réalité à nous-mêmes, à ce qui nous fait être homme, à notre dignité.
« Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité, même à ses devoirs. Il n’y a nul dédommagement possible pour quiconque renonce à tout » écrivait Jean-Jacques Rousseau. La liberté est inséparable de la morale mais que dire de celles et ceux qui ont renoncé à leurs convictions, à leurs principes moraux, à leurs droits et à leurs devoirs au nom de la politique du ventre.
En faisant le tragique choix du mercantilisme prédateur et vorace, ces hommes et ces femmes ont tout simplement renoncé à eux-mêmes, à ce qui fondent leur dignité humaine et leur qualité de sujet libre et autonome : Tout cela pour assouvir leur instinct le plus vil.
Houssein IBRAHIM HOUMED


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