Djibouti : SCANDALE FINANCIER MONDIAL, 1,5 MILLIARD DE DOLLARS DÉTOURNÉS DU FONDS SOUVERAIN DE DJIBOUTI VIA DES OFFSHORES

Genève, 18 août 2025 – Une enquête explosive de l’Union Djiboutienne pour les Droits Économiques, Sociaux et Culturels (UDDESC) révèle le détournement systémique de l’intégralité du Fonds Souverain de Djibouti (FSD), soit 1,5 milliard de dollars US, via un réseau opaque de sociétés offshore et une dissolution illégale orchestrée par le régime mafieux en place.
Créé en 2020 pour diversifier l’économie et constituer un patrimoine pour les générations futures, le FSD a été dissous par décret présidentiel le 27 avril 2025 sans consultation de l’Assemblée nationale, en violation flagrante du Code de commerce, du code pénal de Djibouti, de la Constitution djiboutienne et des plusieurs lois internationales. Aucun rapport d’audit n’a été publié depuis avril 2025, malgré des obligations légales.
Le Rapport est OpenSource et téléchargeable en Word et PDF à ces liens :
- https://drive.google.com/file/d/1jeIiTT3DwpWS1yf_rHW-4p9guxfVoyv9/view?usp=drive_link
- https://docs.google.com/document/d/1FR1W3wel-l0V0OJ2z0mNvnSA4D37AL9L/edit?usp=drive_link&ouid=105204112491453320592&rtpof=true&sd=true
- Un détournement à haut risque
Le rapport ci-joint documente des investissements opaques dans des sociétés offshores basées au Panama, à Malte, Seychelles ou au Royaume-Uni, appartenant à des proches du président Ismail Omar Guelleh.
Le FSD aurait notamment investi 75 millions de dollars US dans le projet Fairmont Hôtel Djibouti, Me François CANONICA a déclaré qu’il est devenu la propriété privée de Haibado Ismail Omar Guelleh, fille du président et conseillère économique à la présidence, selon une requête déposée devant le tribunal civil de Lausanne (PT22.005249).
2. Conflits d’intérêts et népotisme
La gestion du fonds était entachée de conflits d’intérêts systémiques. Kaid Djama Mahamoud Haïd, neveu par alliance du président et actionnaire de sociétés offshore (BUUTI Limited au Royaume-Uni), était employé comme analyste au FSD. Une nomination en violation des Principes de Santiago et du Code de gouvernance des entreprises publiques djiboutiennes.
Les partenariats du FSD avec des firmes internationales (Denham Capital, AMEA Power, Meridiam) sont caractérisés par une opacité totale : aucun montant, détail financier ou modalité de contrôle n’a été rendu public.
3. Utilisation illégale des fonds sociaux
Pire encore : les réserves de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), alimentées par les cotisations des travailleurs, ont été injectées dans le FSD sans base juridique claire, exposant les retraites des Djiboutiens à un risque inacceptable.
4. Un contexte économique alarmant
Ce détournement massif intervient dans un pays où la dette publique dépasse 100 % du PIB, où le déficit budgétaire se creuse (–2,6 % en 2023) et où 22,5 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Le FMI qualifie la dette djiboutienne « d’insoutenable ».
5. Dissolution précipitée et liquidation suspecte
La dissolution unilatérale du FSD et la nomination discrétionnaire du liquidateur sans garantie pour les créanciers achèvent de convaincre les auteurs du rapport d’une volonté délibérée de faire disparaître les traces du détournement.
6. Implications internationales
Le rapport alerte sur les violations du droit américain (Foreign Corrupt Practices Act), belge, français, canadien et britannique, et appelle à des enquêtes internationales. Les banques et intermédiaires ayant facilité les transferts vers des offshores pourraient être poursuivis.
7. Une tragédie nationale
« Ce détournement prive Djibouti de ressources équivalant à 37 % de son PIB. Il aggrave la pauvreté, prive les générations futures de tout patrimoine et sape toute confiance dans les institutions », dénonce Hassan Cher Hared, secrétaire général de l’UDDESC.
L’organisation demande un audit forensique international indépendant, le gel des actifs identifiés et des poursuites contre tous les responsables.
Contact :
Union Djiboutienne pour les Droits Économiques, Sociaux et Culturels (UDDESC)
Email : uddesc@yahoo.fr
Tél. : +41 78 824 52 69 / +41 76 674 00 85
Hassan Cher
The English translation of the article in French.
Djibouti: GLOBAL FINANCIAL SCANDAL – $1.5 BILLION EMBEZZLED FROM DJIBOUTI’S SOVEREIGN WEALTH FUND THROUGH OFFSHORES
Geneva, August 18, 2025 – An explosive investigation by the Djiboutian Union for Economic, Social and Cultural Rights (UDDESC) reveals the systemic embezzlement of the entire Djibouti Sovereign Wealth Fund (FSD), amounting to USD 1.5 billion, through an opaque network of offshore companies and an illegal dissolution orchestrated by the ruling mafia-like regime.
Created in 2020 to diversify the economy and build wealth for future generations, the FSD was dissolved by presidential decree on April 27, 2025, without consultation of the National Assembly, in blatant violation of the Commercial Code, Djiboutian Penal Code, the Djiboutian Constitution, and several international laws. No audit report has been published since April 2025, despite legal obligations.
The Report is OpenSource and available for download in Word and PDF at these links:
a- https://drive.google.com/file/d/1jeIiTT3DwpWS1yf_rHW-4p9guxfVoyv9/view?usp=drive_link
1. High-risk embezzlement
The attached report documents opaque investments in offshore companies based in Panama, Malta, Seychelles, and the United Kingdom, owned by relatives of President Ismail Omar Guelleh.
The FSD allegedly invested USD 75 million in the Fairmont Hotel Djibouti project. According to attorney François CANONICA, the property has become the private asset of Haibado Ismail Omar Guelleh, daughter of the president and economic advisor to the presidency, as stated in a petition filed with the Lausanne Civil Court (PT22.005249).
2. Conflicts of interest and nepotism
The fund’s management was marred by systemic conflicts of interest. Kaid Djama Mahamoud Haïd, nephew-in-law of the president and shareholder in offshore companies (BUUTI Limited in the UK), was employed as an analyst at the FSD. His appointment violates the Santiago Principles and Djibouti’s Code of Governance for State-owned Enterprises.
The FSD’s partnerships with international firms (Denham Capital, AMEA Power, Meridiam) were characterized by total opacity: no amounts, financial details, or oversight mechanisms were ever disclosed.
3. Illegal use of social security funds
Even worse: reserves from the National Social Security Fund (CNSS), financed by workers’ contributions, were injected into the FSD without any clear legal basis, exposing Djiboutians’ pensions to unacceptable risk.
4. Alarming economic context
This massive embezzlement occurs in a country where public debt exceeds 100% of GDP, the budget deficit is widening (–2.6% in 2023), and 22.5% of the population lives below the poverty line. The IMF has deemed Djibouti’s debt “unsustainable.”
5. Precipitous dissolution and suspicious liquidation
The unilateral dissolution of the FSD and the discretionary appointment of the liquidator, without creditor safeguards, further reinforce the report’s conclusion of a deliberate attempt to erase all traces of the embezzlement.
6. International implications
The report highlights violations of U.S. law (Foreign Corrupt Practices Act), as well as Belgian, French, Canadian, and British law, and calls for international investigations. Banks and intermediaries that facilitated offshore transfers could face prosecution.
7. A national tragedy
“This embezzlement deprives Djibouti of resources equivalent to 37% of its GDP. It deepens poverty, robs future generations of any national wealth, and undermines all trust in institutions,” denounced Hassan Cher Hared, Secretary General of UDDESC.
The organization calls for an independent international forensic audit, the freezing of identified assets, and prosecutions against all responsible parties.
Contact:
Djiboutian Union for Economic, Social and Cultural Rights (UDDESC)
Email: uddesc@yahoo.fr
Tel.: +41 78 824 52 69 / +41 76 674 00 85
Hassan Cher
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