Afrique : Moins de pirates et des risques différents – l’Afrique doit repenser son approche de la sécurité maritime.
Avec les incidents de piraterie maritime en déclin et une plus grande prise de conscience des nouvelles menaces à la sécurité maritime, la reforme et la gouvernance des différentes initiatives et institutions de lutte contre la piraterie entrera en question cette année. Ça attire généralement sur une définition étroite de la sécurité maritime, qui met l’accent sur la lutte contre la piraterie et la répression des vols à main armée en mer.
Cependant, une transition critique est en cours de sorte que la notion d’insécurité maritime est en cours de redéfinition. Les infrastructures et les institutions telles que le Code de conduite de Djibouti au niveau de la sécurité doivent également s’adapter à cette définition élargie.
Afin de protéger pleinement le domaine maritime de l’Afrique, d’autres questions déstabilisantes qui causent un préjudice à la sécurité humaine sont maintenant remises en question.
Il s’agit notamment de la pêche illégale, non déclarée et non réglementée ; la traite des êtres humains, le trafic de stupéfiants, les sanctions du transport des marchandises et des armes de contrebande. Pour combattre et surmonter ces défis ça nécessite une coopération et, en fin de compte, une approche intégrée.
Cette notion élargie de l’insécurité maritime est reflété dans la Stratégie 2050 de l’Afrique maritime intégrée (2050 AIMS), qui a été adopté lors de 22 ème sommet annuel de l’Union africaine (UA) en Janvier 2014.
La stratégie prévoit que les Etats membres et les signataires ainsi que les parties prenantes mettent en place des nombreux objectifs ambitieux, tels que l’établissement d’une économie bleue dans les eaux africaines avant 2050.
Cependant, il présente aussi un défi complexe : comment doivent-ils répondre à la fois à la baisse apparente de la piraterie africaine et l’émergence de nouvelles menaces, tout en s’efforçant d’atteindre les objectifs maritimes à long terme, et ce dans un contexte où la piraterie a été le principal, parfois seulement, préoccupation ?
Ailleurs en Afrique, les divers enjeux et menaces qui pèsent sur le domaine maritime de l’Afrique sont déjà en cours de révision. Un code de conduite similaire au Code Djibouti a été signé à Yaoundé en Juin 2013 entre la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Il est remarquable, pour élargir sa définition de la sécurité maritime d’inclure plus que la piraterie. Alors, qu’en est-il du code de Djibouti et les efforts de lutte contre la piraterie ?
HCH


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