Kenya: Crainte de division du territoire kenyan et propos menaçants d’Uhuru Kenyatta, le président de kenyan.
Le président kenyan Uhuru Kenyatta a juré vendredi de ne pas permettre aux terroristes de diviser le pays selon des lignes religieuses en multipliant leurs attaques.
Les Kenyans n’accepteront pas d’être divisés par les terroristes qui veulent que leurs activités criminelles soient considérées comme une guerre religieuse entre chrétiennes et musulmans.
« Comme vous le savez tous, nous sommes confrontés à un mouvement extrémiste renaissante », a déclaré le président Kenyatta à Thika, dans le centre du Kenya, où il a inauguré une nouvelle salle de l’église catholique.
« Nous vivons dans la paix et l’unité, nous ne permettrons pas que les éléments criminels détruisent cette paix », a-t-il déclaré.
Le leader kenyan a promis d’écraser les éléments criminels, décrivant les terroristes simplement comme des « criminels ».
« Les Kenyans ne sont pas en Somalie lorsque les terroristes ont bombardé l’ambassade américaine en 1998. Les Kenyans ne sont pas en Somalie quand ils ont attaqué Mombasa », a déclaré M. Kenyatta.
Depuis le déploiement des troupes kenyanes en Somalie, le Kenya a connu plusieurs attaques. Le 21 septembre 2013, des hommes armés ont attaqué un centre commercial de Nairobi, causant 67 morts. Le 1er avril, six personnes ont été tuées à Nairobi lors des engins explosifs ont été lancés sur deux endroits différents.
Le même jour, la police anti-émeute a dispersé, à Mombasa, ville côtière du pays, des jeunes musulmans qui voulaient protester contre l’assassinat du religieux musulman radical Sheikh Shariff Abubakar alias Makaburi.
Makaburi a été tué par des inconnus mardi soir à Mombasa. Il s’était plaint de recevoir des menaces.
Le gouvernement a nié tout lien avec sa mort et a ouvert des enquêtes sur le motif derrière la mort de l’imam.
Makaburi a été considéré comme le successeur d’Aboud Rogo Mohammed, un prédicateur controversé accusé de liens avec le terrorisme. Ce dernier, le clerc en chef de la mosquée Masjid Musa, a été abattu à Bamburi en 2012.
Makaburi et Rogo étaient tous deux sur les listes de sanctions de l’ONU et des Etats-Unis pour avoir prétendument soutenir le mouvement islamiste somalien Al-Shabaab.


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