Djibouti : Guelleh arme des milices et recrute des terroristes pour son 6e mandat, prêt à enflammer la guerre civile et paralyser Bab-el-Mandeb

Djibouti : Guelleh arme des milices et recrute des terroristes pour son 6e mandat, prêt à enflammer la guerre civile et paralyser Bab-el-Mandeb

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Introduction : L’épicentre d’une catastrophe mondiale

Ismaïl Omar Guelleh s’apprête à précipiter Djibouti dans une guerre civile dévastatrice, menaçant directement la sécurité du détroit de Bab-el-Mandeb. Cette révélation explosive expose comment un régime clanico-mafieux joue avec le feu géopolitique, risquant de paralyser 30 % du commerce mondial de pétrole

  1. Les Allégations en Question 

Les publications de HCH24, régulièrement citées dans le monde arabe mais dont l’orientation éditoriale est souvent perçue comme proche des intérêts des peuples de l’Afrique de l’Est et de la Mer-Rouge, pointent du doigt le Président djiboutien, Ismail Omar Guelleh (IOG). Elles décrivent une stratégie délibérée de sa part visant à :

  1. acquisition des matériels de guerre : Des blindés équipés de mitrailleuses, achetés en secret et stockés à la pêcherie de Boulaos, seront distribués à des membres du clan Issa/Mamassan et à des combattants d’Al-Shabaab recrutés en Somalie.
  2. Manipulation Ethnique : Guelleh et sa famille font utiliser son clan, Mamassan/Issa pour renforcer la répression défendre ses intérêts personnels.
  3. Préparation Militaire : Des sources anonymes évoqueraient des mouvements de troupes, recrutement des miliciens Al-shabaab et Houthis, des renforcements de sécurité autour de Haramous, purge dans l’armée et la garde républicaine et une militarisation croissante de la réponse politique, préparant le terrain à une répression violente de tout soulèvement.
  4. Succession Verrouillée : La focalisation sur un sixième mandat en 2026, malgré une opposition farouche, est présentée comme le catalyseur ultime. Guelleh serait prêt à tout, y compris la guerre civile, pour rester au pouvoir et préserver le contrôle de son régime clanico-mafieux sur le pays et ses ressources stratégiques.
  5. Étouffer toute Opposition : Accusations d’arrestations arbitraires massives, de harcèlement judiciaire, de musèlement des médias indépendants et de restriction des libertés fondamentales pour écraser toute voix dissidente, notamment celles des leaders de l’opposition historique et des mouvements issus des clans qualifiés d’hostiles.
  6. Contexte Djiboutien : Un Volcan Politique Sous Pression    

Pour comprendre la résonance de ces allégations, il faut plonger dans la réalité djiboutienne :

Un Pouvoir Autoritaire et Clanico-mafieux : IOG règne sans partage depuis 1999. Les élections sont systématiquement dénoncées comme frauduleuses par l’opposition et les observateurs internationaux. L’espace politique s’est considérablement rétréci ces dernières années.

Tensions Ethniques Latentes : Malgré une relative stabilité de surface, les frustrations sont palpables : sentiment de marginalisation politique et économique, répression ciblée (comme lors des manifestations à  Arhiba, à Buldhuqo, etc).

Une Économie de Rente Stratégique : La manne financière provient quasi exclusivement de la location de terres pour les bases militaires étrangères (États-Unis, Chine, France, Japon, Italie, etc.) et du port de Doraleh. Cette richesse totalement détourné, alimentant le mécontentement populaire et les rivalités pour son contrôle.

L’Échéance de 2026 : Le projet de sixième mandat de Guelleh, âgé de 76 ans et dont la santé est l’objet de rumeurs, cristallise toutes les craintes et les risques sécuritaire à Bab-El-Mandeb. L’éventualité qu’il se maintienne au pouvoir pour un sixième mandat, perçu comme une continuation dynastique et claniques-mafieux (Qawlaysato), est un puissant facteur de déstabilisation pour la région et la Mer Rouge.

  1. Bab-El-Mandeb : L’Enjeu Global qui Rend Tout Conflit Intenable 

C’est ici que la situation djiboutienne dépasse largement ses frontières. Le détroit de Bab-el-Mandeb est un goulet d’étranglement maritime vital :

Artère Commerciale Critique : 30% du trafic mondial de pétrole et une part massive du commerce entre l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient y transitent chaque jour. Toute perturbation a des conséquences immédiates sur l’économie mondiale et les prix de l’énergie.

 Concentration Militaire Inédite : Djibouti abrite la plus grande concentration de bases militaires étrangères au monde. Ces bases ont un objectif principal : sécuriser le détroit et lutter contre la piraterie et le terrorisme dans la Corne de l’Afrique. Leur présence est un gage de stabilité externe mais aussi un facteur de complexité interne.

  1. Impact d’un Conflit Civil : Une guerre civile à Djibouti aurait des conséquences catastrophiques :

Instabilité Directe : Combats dans la capitale ou près des ports/des bases. Risques d’attaques contre les infrastructures stratégiques (ports, aéroports, bases militaires des forces étrangères, etc).

Désorganisation des Opérations : Perturbation majeure des opérations logistiques et militaires des puissances étrangères basées à Djibouti, affectant leur capacité à sécuriser le détroit.

Exploitation par les Acteurs Régionaux : Le conflit pourrait être attisé ou exploité par des groupuscules régionaux (Al-shabaab de la Somalie, Houthi du Yémen, etc) cherchant à avancer leurs pions.

Flambée de la Piraterie/Terrorisme : Un effondrement de l’ordre étatique créerait un vide propice à la résurgence de la piraterie dans le Golfe d’Aden et à l’infiltration de groupes terroristes comme Al-Shabaab.

Blocus ou Perturbations Majeures : Un blocage même temporaire du détroit, comme évoqué dans des scénarios catastrophe, paralyserait le commerce mondial.

  1. Réactions Internationales et Scénarios Possibles 

Face à ces risques apocalyptiques, la communauté internationale adopte une posture extrêmement prudente :

Priorité Absolue à la Stabilité : Les puissances présentes (USA, Chine, France, Japon) font pression, discrètement mais fermement, sur toutes les parties djiboutiennes pour éviter tout embrasement. Leur intérêt vital est le statu quo sécurisé.

 Diplomatie Discrète : Des canaux diplomatiques intenses sont probablement activés pour encourager un dialogue inclusif et une transition pacifique et crédible en 2026. Aucune puissance ne peut se permettre de voir Djibouti sombrer.

Lever de Boucliers contre la Guerre Civile : Il est hautement probable qu’en cas de conflit ouvert, une intervention internationale rapide (sous mandat régional ou ONU) se mettrait en place pour protéger les infrastructures critiques et les bases, et imposer un cessez-le-feu. La sécurisation de Bab-el-Mandeb serait l’objectif premier.

  1. Conclusion : Alarmisme ou Avertissement Salutaire ? 

Les publications de HCH24, avec leur titre incendiaire, flirtent indéniablement avec l’alarmisme et reflètent certainement des agendas politiques régionaux. Attribuer une intention délibérée de déclencher une guerre civile à Ismael Omar Guelleh pour assurer un sixième mandat reste une affirmation fortement probable d’après ses manœuvres sur le terrain.

  1. Cependant, l’avertissement sous-jacent est crucial et fondé : 

La combinaison toxique d’un régime claniques-mafieux (Qawlaysato) tentaculaire, de tensions ethniques réprimées, d’une crise économique sociale latente et d’une succession incertaine crée un mélange explosif à Djibouti.

 Toute escalade majeure de la répression, notamment autour de la succession, ou toute étincelle (manifestation réprimée dans le sang, assassinat politique) pourrait effectivement déclencher un conflit violent aux dimensions ethniques et claniques.

 La localisation stratégique de Djibouti rendrait un tel conflit non pas une tragédie locale, mais une catastrophe mondiale instantanée, menaçant la sécurité énergétique et économique de la planète.

Les politiques répressives et exclusives menées par son régime creusent chaque jour le risque d’un embrasement incontrôlable. La communauté internationale, aveuglée par son besoin immédiat de stabilité pour sécuriser le détroit, doit urgemment peser de tout son poids pour exiger une ouverture politique inclusive et une transition pacifique à Djibouti. La sécurité de Bab-el-Mandeb, et donc d’une partie de l’économie mondiale, en dépend directement. L’alerte lancée, même via des canaux contestés, doit être entendue : à Djibouti, l’heure n’est plus à l’immobilisme complice, mais à la prévention active d’un cataclysme régional et global.

Hassan Cher

The English translation of the article in French.

Djibouti: Guelleh arms militias and recruits terrorists for his 6th term, ready to ignite civil war and paralyze Bab-el-Mandeb

Introduction: The epicenter of a global catastrophe

Ismaïl Omar Guelleh is preparing to plunge Djibouti into a devastating civil war, directly threatening the security of the Bab-el-Mandeb Strait. This explosive revelation exposes how a clan-mafia regime is playing with geopolitical fire, risking paralyzing 30% of the world’s oil trade

  1. The Allegations in Question

HCH24’s publications, which are regularly quoted in the Arab world but whose editorial orientation is often perceived as close to the interests of the peoples of East Africa and the Red Sea, point the finger at the President of Djibouti, Ismail Omar Guelleh (IOG). They describe a deliberate strategy on his part aimed at :

  1. acquiring war materiel: armored vehicles equipped with machine guns, secretly purchased and stockpiled at the Boulaos fishery, will be distributed to members of the Issa/Mamassan clan and to Al-Shabaab fighters recruited in Somalia.
  2. Ethnic manipulation: Guelleh and his family use his Mamassan/Issa clan to reinforce repression and defend their personal interests.
  3. Military preparation: Anonymous sources report troop movements, recruitment of Al-shabaab and Houthi militiamen, security reinforcements around Haramous, purges in the army and republican guard and increasing militarization of the political response, preparing the ground for violent repression of any uprising.
  4. Locked-in succession: the focus on a sixth term in 2026, despite fierce opposition, is presented as the ultimate catalyst. Guelleh would do anything, including civil war, to stay in power and preserve his clan-mafia regime’s control over the country and its strategic resources.
  5. Stifling any Opposition: Accusations of massive arbitrary arrests, judicial harassment, muzzling of independent media and restriction of fundamental freedoms to crush any dissenting voice, particularly those of the leaders of the historic opposition and movements from clans described as hostile.
  6. Djiboutian context: a political volcano under pressure

To understand the resonance of these allegations, we need to delve into the reality of Djibouti:

Authoritarian and clan-mafia power: IOG has reigned unchallenged since 1999. Elections are systematically denounced as fraudulent by the opposition and international observers. Political space has shrunk considerably in recent years.

Latent ethnic tensions: Despite relative stability on the surface, frustrations are palpable: feelings of political and economic marginalization, targeted repression (as during demonstrations in Arhiba, Buldhuqo, etc.).

A strategic rent economy: the financial windfall comes almost exclusively from land leases for foreign military bases (USA, China, France, Japan, Italy, etc.) and the port of Doraleh. This wealth is totally misappropriated, fuelling popular discontent and rivalries for its control.

The 2026 deadline: The 76-year-old Guelleh’s plan for a sixth term in office, whose health is the subject of rumors, crystallizes all fears and security risks in Bab-El-Mandeb. The possibility of his remaining in power for a sixth term, perceived as a dynastic and clan-mafia (Qawlaysato) continuation, is a powerful destabilizing factor for the region and the Red Sea.

  1. Bab-El-Mandeb: The Global Issue that Makes Conflict Intense

This is where Djibouti’s situation extends far beyond its borders. The Bab-el-Mandeb Strait is a vital maritime bottleneck:

A Critical Trade Artery: 30% of the world’s oil traffic and a massive share of trade between Europe, Asia and the Middle East passes through it every day. Any disruption has immediate consequences for the global economy and energy prices.

 Unprecedented military concentration: Djibouti is home to the largest concentration of foreign military bases in the world. These bases have one main objective: to secure the strait and combat piracy and terrorism in the Horn of Africa. Their presence is a guarantee of external stability, but also a factor of internal complexity.

  1. Impact of civil conflict: A civil war in Djibouti would have catastrophic consequences:

Direct instability: fighting in the capital or near ports/bases. Risk of attacks on strategic infrastructure (ports, airports, military bases of foreign forces, etc.).

Operational disruption: Major disruption to the logistical and military operations of foreign powers based in Djibouti, affecting their ability to secure the Strait.

Exploitation by regional players: The conflict could be fomented or exploited by regional groups (Somalia’s Al-shabaab, Yemen’s Houthi, etc.) seeking to advance their interests.

Outbreak of piracy/terrorism: A collapse of state order would create a vacuum conducive to the resurgence of piracy in the Gulf of Aden and the infiltration of terrorist groups such as Al-Shabaab.

Blockade or major disruption: Even a temporary blockage of the Strait, as evoked in the worst-case scenarios, would paralyze world trade.

  1. International reactions and possible scenarios

In the face of these apocalyptic risks, the international community is adopting an extremely cautious stance:

Absolute priority to stability: The powers-that-be (USA, China, France, Japan) are discreetly but firmly exerting pressure on all parties in Djibouti to avoid any flare-up. Their vital interest is the secure status quo.

 Discreet diplomacy: Intense diplomatic channels are probably being activated to encourage an inclusive dialogue and a peaceful, credible transition in 2026. No power can afford to see Djibouti go under.

Shielding against Civil War: It is highly likely that, in the event of open conflict, a rapid international intervention (under regional or UN mandate) would be put in place to protect critical infrastructure and bases, and impose a ceasefire. Securing the Bab-el-Mandeb would be the primary objective.

  1. Conclusion: Alarmism or salutary warning?

HCH24’s publications, with their inflammatory headlines, undeniably flirt with alarmism and certainly reflect regional political agendas. Attributing a deliberate intention to start a civil war to Ismael Omar Guelleh in order to secure a sixth term remains a highly likely assertion based on his maneuvers on the ground.

  1. However, the underlying warning is crucial and well-founded: 

The toxic combination of a sprawling clan-mafia (Qawlaysato) regime, repressed ethnic tensions, a latent social economic crisis and an uncertain succession creates an explosive mix in Djibouti.

 Any major escalation of repression, particularly around succession, or any spark (bloody demonstration, political assassination) could effectively trigger a violent conflict with ethnic and clan dimensions.

 Djibouti’s strategic location would make such a conflict not just a local tragedy, but an instant global catastrophe, threatening the planet’s energy and economic security.

The repressive and exclusive policies pursued by his regime are daily increasing the risk of an uncontrollable conflagration. The international community, blinded by its immediate need for stability to secure the Strait, must urgently throw all its weight behind the demand for an inclusive political opening and a peaceful transition in Djibouti. The security of Bab-el-Mandeb, and therefore of part of the global economy, depends directly on it. The alarm sounded, even through contested channels, must be heeded: in Djibouti, the time has come not for complicit immobility, but for active prevention of a regional and global cataclysm.

Hassan Cher

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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared