Djibouti : Quatre milliard de francs Djibouti, des munitions et explosifs détournés dans l’armée djiboutienne.

Djibouti : Quatre milliard de francs Djibouti, des munitions et explosifs détournés dans l’armée djiboutienne.

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Le mercredi 6 février 2019, le chef de l’État, et chef suprême des armées, monsieur Ismaël Omar Guelleh a reçu en audience les principaux responsables de l’armée et de la sécurité au palais présidentiel. Les médias du régime clanico-mafieux de Guelleh tentent de donner la rencontre précitée un aspect positif, mais en réalité c’est l’inquiétude grandissante dans l’armée qui a obligé le président Guelleh à faire les yeux doux aux forces armées.

Détournement de quatre milliards de francs Djibouti et des explosifs :

Deux sociétés chinoises, China Railway Group et China Civil Engineering Construction Corporation qui se sont partagé la construction du nouveau chemin de fer électrifié entre Djibouti et Addis-Abeba avaient l’habitude de déposer les explosifs et matériels dangereux dans les dépôts d’armes de l’armée nationale djiboutienne moyennant des versements mensuels en liquide.

L’Armée populaire de libération de la Chine et d’autres sociétés chinoises opérant dans la région de la corne d’Afrique utilisait aussi les dépôts d’armes de l’arme nationale djiboutienne — AND — moyennant un loyer mensuel de dizaines de millions de francs Djibouti.

Tous ces locateurs chinois payaient en liquide chaque mois environ 67 millions de francs Djibouti, ce qui fait 800 millions francs Djibouti. Depuis 2013, ce qui fait cinq ans des versements de loyer à l’armée nationale djiboutienne.

Tout ça semble normal, mais il y a des points inquiétants dans ces business entre chinois et l’armée djiboutienne :

– les Chinois ramenaient chaque mois en liquide et dans des valises le 67 millions de francs Djibouti — qui équivaut à 400 mille dollars US. Ils ramenaient l’argent en question directement à l’état-major de l’armée nationale djiboutienne et c’est madame Fatouma Farah, la secrétaire spéciale du général Zakariah Cheikh Ibrahim qui recevait le 67 millions. Sur cet argent, Fatouma Farah reversait chaque mois 1 million de franc Djibouti au général Zakaria et 500 mille francs Djibouti à son fils, le commandant Ibrahim. Les restes étaient soi-disant versés dans des comptes bancaires ouverts au nom du chef d’état-major général des forces armées djiboutiennes, le général Zakaria Cheikh Ibrahim. À la fin de la semaine dernière, le général Zakariah a demandé à Mme Fatouma Farah les comptes, mais il découvre que tout a disparu. Le général mafieux devient tout rouge bien qu’il soit noir et menace sa secrétaire Fatouma Farah, le colonel Mohamed Djama Doualeh et le commandant Mohamed Kayad. Ce dernier, Mohamed Kayad, époux de Fatouma Farah, a eu une crise cardiaque et est depuis hospitalisé. Le général Zakariah Cheikh Ibrahim voulait s’acheter des villas à Dubaï et à Paris le 20 millions dollars US qu’il espérait retrouver dans ses comptes bancaires fictifs, mais c’était sans compter la malice du couple Fatouma Farah/Mohamed Kayad et son cousin Mohamed Djama Doualeh.

– Les sociétés chinoises et l’armée chinoise qui utilisaient les dépôts de l’armée nationale djiboutienne ont fait savoir au général Zakariah qu’il manquait dans leurs inventaires des quantités importantes des munitions et des explosifs. Le général mafieux leur a expliqué que son armée avait utilisé pour des cas urgents dans le cadre de l’AMISOM. Les chinois n’ont pas voulu poursuivre leurs réclamations, mais un jeune officier de l’armée nous a fait savoir que les munitions et explosifs en question dans les réclamations chinoises ont fini dans les marches des armes du Sud de la Somalie. Toujours d’après l’officier de l’armée djiboutienne, avant d’arriver sur les marches d’arme somaliens, les munitions et les explosifs volés ont transité dans les livraisons faites au contingent djiboutien de l’AMISOM. Surtout avec les livraisons des nourritures qui se font plusieurs fois par mois et c’est le patron de la société de télécoms Somcable, Mohamed Saïd Guedi, qui détient cette offre depuis plusieurs années. Sans oublier que télécoms Somcable a été crée avec 1 milliard de franc Djibouti que Ismaël Omar Guelleh et son épouse Kadra Mahamoud Haïd avaient dilapidé de la société d’état djiboutienne de télécommunications, Djibtelecom.
https://www.dw.com/fr/personnalités-politiques-militaires-et-chefs-dentreprises-publiques-djiboutiens-seraient-impliqués-dans-un-trafic-darmes/a-45391733.

Le contingent djiboutien de l’AMISOM :

Le contingent djiboutien de l’AMISOM est mal nourri, mal habillé et mal équipé. Des experts de l’ONU, qui ont fait un contrôle sur la finalité des fonds de soutien versés à Djibouti dans le cadre de sa participation à la mission AMISOM, ont émis un rapport déplorable sur le contingent djiboutien en Somalie. Depuis ce rapport, les versements de soutien de l’ONU sont passés de 100 à 30 pour cent pour Djibouti. C’est l’armée somalienne qui a offert certains soldats djiboutiens des chaussures et des tenus militaires. C’est d’autres contingents de l’AMISOM ou l’armée somalienne qui aident régulièrement le contingent djiboutien pour dépanner les véhicules de combats. Les soldats cotisent entre eux et achètent directement sur les marches somaliennes la nourriture nécessaire alors que Mohamed Saïd Guedi engloutit des millions de francs Djibouti par mois dans le seul offert des nourritures au contingent djiboutien de l’AMISOM.

Hassan Cher

Annonce :

Comme le jeune officier contributeur de cette article, nous appelons les membres des forces armées djiboutiennes et les citoyens djiboutiens à envoyer les informations ou documents sensibles que vous detenez sur le régime clanico-mafieux de Djibouti. Sauvons notre nation, Djibouti !

Vous pouvez nous joindre par l’e-mail « uddesc@yahoo.fr ». Merci d’avance.


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared