Djibouti / Bruxelles: Des tentatives de sabotages de la commémoration des massacres d’Arhiba et Buldhuqo à Bruxelles le 17 décembre 2016.
Union Djiboutienne pour les Droits Economiques, Sociaux et Culturels
UDDESC
&Civils et Politiques
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Réf. : 09/C/AN2016
COMMUNIQUE
Tentatives de sabotages de la commémoration des massacres d’Arhiba et Buldhuqo à Bruxelles le 17 décembre 2016.
Dans un premier cas l’affaire d’arrachages des yeux à Bruxelles, dont la victime est Liban Moustapha, s’est invitée à la commémoration des massacres d’Arhiba et Buldhuqo à Bruxelles le 17 décembre 2016.
Des membres du Mouvement des Jeunes de l’Opposition (MJO) et du Force Progressiste pour le Changement (FPC), arrivées en plein milieu de la manifestation, se sont mis à l’égard de l’événement et ont conditionné leur participation à l’expulsion du lieu des membres de l’organisation dénommée Démocrates Djiboutiens de l’Extérieure (DDEx).
Cette manifestation étant tenue dans l’unique but de commémorer les massacres prémédités d’Arhiba, le 18 décembre 1991, et Buldhuqo, le 21 décembre 2016, logiquement l’énucléation oculaire de notre compatriote Liban Moustapha Hassan n’avait rien à y faire là-dedans et ne devait absolument servir de prétexte pour régler des guéguerres individuelles.
En plus l’événement a été organisé par la totalité de la diaspora djiboutienne avec le concours et la participation de cette diaspora sans distinction aucune.
Le deuxièmes cas portant atteinte à la commémoration fut la publication sur le compte Facebook de l’organisation dénommée Démocrates Djiboutiens de l’Extérieure (DDEx) des informations décrédibilisant les procédures juridiques intentées contre le régime de Guelleh devant des institutions internationales aux sujets des massacres précités. Depuis ce matin, lundi 19 décembre 2016, le régime Djiboutien utilise cette publication erronée de DDex pour fragiliser les procédures introduites devant le conseil des droits de l’homme de l’ONU et le Cour Pénale Internationale.
Dans les lois internationales le crime qu’on peut qualifier de massacre ou de génocide est bien clarifié et à notre connaissant, nous n’avons pu retrouver dans l’histoire de Djibouti un massacre commis au Quartier 5 de la capitale. Si nous avions raté un pan de l’histoire de Djibouti nous invitons le DDex à publier les dossiers du massacre de Quartier 5 et aussi de le transmettre à l’UDDESC qui s’engage à porter devant le conseil des droits de l’homme de l’ONU tels que celui d’Arhiba et de Buldhuqo.
Sachez que déjà en 1991 le régime djiboutien, pour justifier le massacre d’Arhiba, avait inventé l’histoire d’un tireur Afar embusqué au minaret de la mosquée d’Arhiba et qui fut la cause de la « riposte » des forces de la police et des gendarmeries. Or, tout le monde sait bien que des éléments de la police politique intégrés dans les forces de la police et la gendarmerie ont tiré en premier sur les civils d’Arhiba et ainsi crées le chaos.
En 2015, au massacre de Buldhuqo, la police politique de Guelleh avait à travers ses comptes Facebook envoyés aux activistes djiboutiens de l’extérieur des photos des massacres en Centrafrique et de Rwanda dans l’unique but de les tromper. Le lendemain les medias de Guelleh avaient repris les publications inexactes des activistes pour décrédibiliser les accusations de massacre et faire douter les médias internationaux.
Cependant, la publication apocryphe de DDex, qui s’apparente à celles précitées, est un acte volontaire dont l’objectif visé était de saboter la commémoration des massacres d’Arhiba et de Buldhuqo à Bruxelles le 17 décembre 2016.
Fait à Bruxelles, le 19/12/2016
Hassan Cher Hared
Secrétaire général de l’UDDESC
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