Djibouti : La réponse de Doualeh Egueh Ofleh à la lettre ouverte de Saad Ali Awaleh

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doualeh egueh ofleh - usnCher Saad, j’ai lis votre lettre et je vais essayer de répondre. C’est un sujet dont je me suis expliqué déjà sur la radio Nabad-Nante. Je reconnais que ma position sur mon beau-frère a soulevé des réactions multiples mais il fallait dire la vérité et je vais essayer de m’expliquer encore une fois. Mr Saad vous devez savoir qu’après ma rentrée au parlement j’ai commencé à poser des questions simples courtes et constructives. Il se trouve que la quasi-totalité du gouvernement a pris pour insulte mes questions. Même le Premier ministre a déclaré au sein de l’AN que le député Doualeh les insulte. Ensuite lorsque je pose des questions et que les ministres me répondent avec une malhonnêteté intellectuelle je dois réagir et maintenir une pression sur le ministre qui se trouve devant moi. Dans ce sens mon éducation, ma culture m’interdis de lever la parole sur la famille de mon épouse.

Certains font c’est leurs droits mais moi je ne peux pas mettre devant sa responsabilité mon beau-frère, celui même qui m’a donné la main de sa sœur qui est actuellement mon épouse. Il faut savoir aussi que je n’interdis pas les autres députés de poser des questions à mon beau-frère. Vous avez raison Saad que mon beau-frère a joué et joue un rôle important au maintien de cette dictature mais il y a 64 autres députés et 7 autres de l’opposition qui sont la a lui poser les questions qui s’imposent. Je vais vous corriger et rappeler que le PM Mr Abdoulkader avait dit que si son frère devenait opposant il ne sera plus son frère. Moi je ne soutiens pas cette thèse et je considère que si mon frère soutient le régime il reste mon frère et en aucun cas le DC n’arrivera pas à m’éloigner de mon frère. Pour votre information il y a eu un frère député RPP entre 2003 à 2008 et il est reste mon frère. Il est vrai que je lui ai déconseillé avant mais après avoir accédé dans l’AN j’ai abandonné et il est reste mon frère.

Mr Saad vous allez comprendre un jour qu’il faut avoir toujours une ligne rouge, une limite, un interdit à ne pas franchir sinon on devient animal et c’est ce que le DC souhaite. Il faut avoir un moral qui vous interdit de casser la maison parce qu’on fait de la politique. Exemple concret. Lors de mon arrestation sur l’affaire du 7 décembre 2000, le colonel de la police A. qui faisait l’enquête m’a donné un choix: a) de témoigner contre le général Yacin Yabeh (Rahimou allah). Avec des MENSONGE type il y a eu une réunion pour cette affaire et je bénéficierai des avantages comme véhicule, galon salaire et surtout de rester avec ma femme et mon fils ainé. b) soit de rester en prison toute ma vie et dire la vérité.

En ce période j’étais un nouveau mari de 30 ans, père d’un garçon de un an et j’ai choisi la cote de la vérité au lieu du mensonge et des avantages. Dans la prison j’étais fier de ne pas raconter des mensonges mais j’ai passé des années derrière les barreaux dont j’ai tiré une bonne expérience. Mr Saad mon beau-frère a choisi son camps, je me suis interdide le questionne au regret de vous décevoir, je maintiens cette position sans langage de bois. CQFD. Merci de comprendre. Salut petit frère.

DC: dictateur en Chef

Doualeh Egueh Ofleh, député de l’USN siégeant à l’assemblée nationale


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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