Ethiopie : le régime éthiopien connu sous l’appellation ERPDF s’approprie des terres de l’ethnie SURI

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éthnie Suri ou SurmaLe mercredi 12 novembre 2014, l’Institut d’Oakland (OI) en collaboration avec l’Organisation Anywaa Survie (ASO) ont débattu sur l’évolution de la politique d’expropriation du régime éthiopien connu la dénomination `Tigrayan People’s Liberation Front’. Spécialement le cas de l’ethnie Suri, peuple du Sud de l’Ethiopie qui vit dans la vallée de l’Omo avec une population de 25.000 habitants divisés en deux sous-groupes les Chai et les Tirma, sont des victimes de la politique d’expropriation territoriale initie par feu l’ex-premier ministre de l’Ethiopie, Meles Zenawi.

Un rapport finalisé suite à une longue enquête révèle la vérité derrière un massacre qui aurait couté la vie de 30 à 50 personnes de l’ethnie Suri en mai 2012. 30.000 hectares des terres cultivables et d’élevages qui servent un moyen de subsistance pour l’ethnie est attribué à une compagnie malaisienne au détriment du besoin des Suris. Basé sur des enquêtes de terrain, les rapports révèles les effets déstabilisateurs de l’investissement étranger dans le Sud-Ouest DE L’Ethiopie et examine le rôle des programmes d’aide internationale à soutenir les expulsions forcées dans le pays.

« Les expériences tragiques du peuple Suri décrites dans ce rapport ne sont qu’un des nombreux exemples de violations des droits de l’homme subies par les communautés pastorales dans différentes régions à travers l’Ethiopie », a déclaré le directeur exécutif de l’OI, Anuradha Mittal. «Ces incidents sont intimement liés aux priorités de la location de terres arables à des sociétés étrangères par le gouvernement éthiopien, » a-t-elle poursuivi.

Ochalla, Directeur exécutif de l’Organisation de survie Anywaa. « Est sous-estimé l’impact tragique sur le terrain de cette croissance économique sur les populations autochtones. », a dit Ochalla.
« Malheureusement, le Suri et d’autres groupes marginalisés n’ont pas la possibilité d’exprimer leurs préoccupations sur ces développements sur leurs terres dont ils sont exclus pour l’intérêt d’autrui.

Les médias en Éthiopie ne sont pas autorisés à couvrir ces tragédies humaines. Quant à la société civile qui pourrait défendre ces enjeux ont été décimés par des lois répressives, toute critique contre le gouvernement est suivie des harcèlements et la détention.

Alors quelles sont les solutions possibles pour l’ethnie Suri? « , A déclaré Felix Horne de Human Rights Watch.

Les communautés pastorales Suri vivent dans le Sud-Ouest de l’Ethiopie jusqu’à 200 à 300 ans. L’introduction de la culture industrielle à grande échelle n’a pas seulement fait des ravages dans les pâturages indisponibles à l’ethnie Suri, dévasté leurs moyens de subsistance, mais a aussi troublé l’ordre politique entre le Suri et d’autres groupes ethniques locaux, avec comme résultat l’escalade des conflits éthiques violents.

Des déplacements forcés des personnes Suri à l’exacerbation des tensions ethniques préexistantes entre les groupes locaux de la région, les conflits ethniques mettent en évidence le cauchemar non déclaré vécus par les communautés traditionnellement pastorales de l’Ethiopie.
Le rapport arrive à un moment important dans la politique américaine. Le Sénat américain a inclus des dispositions dans le projet de loi de 2014 sur les Crédits et les fonds d’aide au développement pour l’Éthiopie. Cette changement positive de la politique sur les expulsions forcées en Ethiopie pourra faire raisonner le régime d’Addis-Abeba qui œuvre seulement pour l’intérêt du Ethiopian People’s Revolutionary Democratic Front (EPRDF).

Les conflits ethniques soulève d’importantes questions quant à savoir si et comment cette nettoyage ethnique colorée est mise en œuvre, et les connexions problématiques entre l’aide du Groupe de la Banque mondiale et d’autres bailleurs de fonds internationaux, notamment le Fonds international de développement agricole, des programmes qui prennent en charge le déplacement forcé et soutiennent la violence contre les communautés pastorales.
« La position prise par le gouvernement des États-Unis en 2014 est encourageante, mais il reste à savoir si des mesures ont été prises pour mettre en œuvre les dispositions du projet de loi et de surveiller la situation sur le terrain en Ethiopie », a déclaré Mittal.

«À la lumièredecette opacitéetlapoursuite des violencesetdes violations desdroits de l’homme, il est temps pour le gouvernement américain, d’autres donateurs et les institutionsinternationalesàcesser de fermerles yeux là-dessus etprendreune position fermepourassurer que l’aideau nomdu développementne contribuent plus à la légitimation desatrocitésnisoutiennentle déplacement forcé depersonnes », a-t-elle poursuivi.

HCH


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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