Djibouti : Le dictateur Guelleh de Djibouti et sa famille poursuivent les trafics d’armes sur la Mer Rouge et l’Océan indien

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Mafia familiale à DjiboutiDécidément, la famille du dictateur Guelleh se croit tout permis. Elle se donne tous les droits, compris celui de faire commerce illégal d’armes. Ce trafic implique, en effet, quatre des frères du dictateur Ismaël Omar Guelleh. Il s’agit du directeur du port de Djibouti, Saad Omar Guelleh, et de trois transitaires qui sont Saïd, Saleh et Youssouf Omar Guelleh, ces deux derniers étant par ailleurs cadres respectivement à l’ONEAD et à l’IGAD (Intergouvernemental Autorité for Développent).

Samedi 20 octobre 2012, la police a pris l’un de ces frères, Saleh Omar Guelleh, en flagrant délit de transbordement d’armes dans une embarcation. Saisie a été immédiatement opérée. Aussitôt, les trois autres frères et complices de Saleh sont intervenus, et la bande a obligé le chef policier à recharger les armes à bord de l’embarcation, laquelle a pu tranquillement repartir. Vers quelle destination ? Mystère.

En août 2010, déjà, des armes ont été saisies à Djibouti et l’enquête a pu vite remonter aux frères du dictateur Guelleh. Mais l’affaire a été rapidement étouffée. Plus près de nous, le 28 août 2012, une cargaison de 22.272 armes à destination de Djibouti, a été saisie par la Garde civile espagnole au Port d’Algésiras. Là aussi, difficile de ne pas supposer quelque lien avec le dictateur et ses trafiquants de frères.

Sans oublier que le sujet a été abordé dans des notes diplomatiques :

Infos annexes :

Extrait tiré du site web ARDHD – http://www.ardhd.org/affinfo.asp?articleID=9476

« Une note non datée – mais postérieure à la mort du magistrat – de la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD), le renseignement militaire français, résume l’état de décomposition de ce pays « ami ». Evoquant le nébuleux contexte de l’affaire Borrel, l’auteur fait état de «la mise en cause de diverses PERSONNALITÉS politiques locales, dont l’actuel président de la République, Ismaël Omar Guelleh, dans des affaires de trafic d’armes, de stupéfiants et de fausse monnaie. Une collusion étant avérée entre les autorités judiciaires chargées du décès du juge Borrel, divers membres du gouvernement et diverses PERSONNALITÉS mafieuses locales». La clé de l’assassinat du magistrat se trouve sans doute dans ce magma nauséabond.

Tous accompagnés de leur famille.

La location de la plate-forme militaire rapportait à Djibouti 18 millions d’euros par an (somme portée à 30 millions en 2005). Une broutille pour la France, une manne pour cette contrée désertique qui comptait seulement 500 000 habitants. Environ 1 700 Français y étaient établis à demeure et prospéraient dans l’import-export, la construction ou le commerce. Parmi eux, des individus au passé trouble tenaient le milieu de la nuit et des jeux, en bonne entente avec une mafia locale, corse, italienne et libanaise. Camorra à l’africaine, baptisée par les Djiboutiens le « clan d’IOG ». Le clan d’Ismaël Omar Guelleh – alors chef des services secrets et homme fort du régime (il sera élu président en 1999, succédant à Hassan Gouled).

Un nid de ripoux inféodés au pouvoir, des banques blanchisseuses d’argent sale, des bars louches et des bordels à soldats, des trafics de conteneurs bourrés d’armes à destination du reste de l’Afrique, d’alcool et de cocaïne destinés au golfe Persique. Un bastion du RPR, version « Françafrique », et de certaines obédiences maçonniques. C’est ça, Djibouti, quand débarque Bernard Borrel, 40 ans, avec épouse et enfants. Un pays à la logique illisible pour ce magistrat réputé intègre et droit. Psychorigide, selon certains. »

Extrait tiré de Wikileaks –

« DJIBOUTI – de WIKILEAKS

Le Président du Yémen à propos d’Ismaël Omar Guelleh de Djibouti : «  »Dites à Ismail Guelleh que je ne m’inquiète pas s’il fait de la contrebande de whisky au Yémen – à condition que ce soit du bon whisky – mais pas d’armes ou de la drogue «  ». Info transmises aux Américains à travers le Général Petraeus.

Parmi les télégrammes diplomatiques entre Washington et ses ambassades révélées par le site Wikileaks, un des câbles concerne le président yéménite et son ami IOG, le dictateur djiboutien.
C’est dans une note secrète transmise en janvier 2010 par l’ambassade des Etats Unis à Sana’a avec la mention « SECRET/NOFOR » que le président yéménite se plaint d’IOG.

Le télégramme révélé par Wikileaks est un compte rendu de la rencontre du général Petraeus, commandant des forces américaines en Irak, puis en Afghanistan, avec le président Ali Abdallah Salah. Durant cette visite, Ali Abdallah Salah s’est plaint de son voisin, en pointant du doigt la contrebande particulièrement gênante de Djibouti. Il affirme que les gardes du Yémen ont intercepté récemment quatre conteneurs d’origine TNT de Djibouti.

Il continue la discussion en plaisantant : Ali Abdallah a déclaré aussi que les contrebandiers de tous bords corrompent à la fois les gardes-frontières de l’Arabie Saoudite et du Yémen. »

Ceni Indépendant


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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