Djibouti : les militaires, des victimes pauvres de la répression …

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drapeau de DjiboutiUtilisé dans des affaires regrettables dans les années 80 puis rétrogradé et licencié, Feu le capitaine Amir Adawe de l’armée nationale tente de se faire oublier. Il s’installe en Éthiopie mais le régime l’accuse de préparer une rébellion et sur ordre du régime djiboutien les services des renseignements de l’Éthiopie l’emprisonnent sans jugement et avec 2 autres jeunes djiboutiens en vacance à Harar.

Feu Amir Adawe proteste sans arrêt de leurs arrestations arbitraires dans la prison souterraine de Harar mais pour le décourage l’armée Éthiopie lui tire une balle à la hanche. C’est grâce à des visites annuelles organisées par des militants d’Amnesty internationale qu’ils doivent à leurs saluts.

Rapatrié à Djibouti avec un rein infecté et sans moyen de s’exiler à l’extérieur, Amir Adawe signe, sous la pression, un document de soumission. Il meure suite à son infection au rein qui s’est aggravé.

Les sorts réservés aux hommes d’uniforme qui n’exécute pas les ordres des répressions du régime sont soient poursuivis pour coup d’état ou ils disparaissent de la circulation.

Le jeune sergent de la gendarmerie, Omar, qui s’est opposé aux tirs à balle réelles contre les manifestations pacifiques qui ont suivi les élections législatives du 22 février 2013 a été expulsé de l’armée sans aucune respect aux règles de l’armée. Ce jeune craignant pour sa vie à Djibouti a pris la direction de l’Éthiopie mais il reste porté disparu depuis 6 mois d’après sa famille.

D’autres commencent à souffrir en douce à l’étranger. Nous avons eu les noms de plusieurs victimes qui ont tenté de trouver la protection en Occident : l’adjudant Ziad, Caporal Hared, caporal-chef Mohamed et Idriss Kanano, caporal Zakaria Ahmed Iltireh de l’armée, les sergents chefs Saad Ibrahim et Mohamed Dini Goumhoud de la garde cote djiboutienne.

À travers l’opposition nous avions pu joindre ces deux derniers sergents chefs de la garde cote et eu des courtes interviews avec eu. Ils nous ont relaté des informations très sensibles que par craintes à l’intégrité de leurs familles nous pouvons publier pour l’instant.

Le dernier souhait de ces victimes pauvres de la répression du régime djiboutien est : «  nous appelons les organisations de défense des droits de l’homme à penser aux sorts des victimes en uniformes comme ils défendent ceux en civile.. »

Nour M.

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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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