Djibouti : Qui joue le con avec le peuple djiboutien meurtrie par 37 ans de dictature ?

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Accords mascarades de Réconciliation nationale. BURLESQUE !Au début du mois de juin 2014, Ismaël Guedi Hared, président du parti politique UDJ et président de l’assemblée parallèle de l’opposition, n’arrête pas de nous parler des négociations personnelles qu’il a eues avec Ismaël Omar Guelleh, président du régime Djiboutien. En trois mois Guedi a pu rencontrer IOG au nombre de trois fois.

Toujours d’après Guedi, ces négociations secrètes ont accouché un accord cadre qui devait être signé depuis de la première semaine du mois d’Aout 2014. Apres plusieurs reports du côté du régime, le 3 septembre 2014 IOG fait volte-face et remet à l’USN, à travers les ministres des affaires étrangères et son nouveau gendre local, une feuille dans laquelle il ordonne l’opposition à intégrer son parlement des cooptés et la nomination de leurs représentants dans des commissions qui seront chargés de discuter de tout et de rien.

Depuis cette date l’USN est devenu trop silencieuse comme s’ils avaient eu des menaces de la part du parrain du régime mafieux de Guelleh.

Pour se défendre, nous ditons du côté de l’opposition que l’USN n’a pas baissé les bras. Elle a plutôt continué à supplier IOG par le biais de Guedi qui n’arrête pas de promettre le bonheur et le beau temps en se substituant à IOG. Or, toutes les organisations de défense des droits humains dénoncent une recrudescence grave et dangereuse de la répression gratuite et inhumaine à l’égard de la population djiboutienne.

Mais, devant l’entêtement bête et incompréhensible de l’USN, IOG lâche sur eux ses enfants ministres. Ainsi, le jeune Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, M. BADOUL HASSAN BADOUL, a publié le 7 septembre 2014 sur son compte Twitter les propos injurieux suivants : « Difficile de dialoguer avec des singes. Ils crient tous en même temps !!!»

Le jeune Badoul n’avait pas tort, il s’est simplement comporté comme un enfant qui répète les paroles qu’il l’habitude d’entendre des adultes sous lesquels il grandit.

D’ailleurs, Hachi Abdillahi Orah, dit Hachi Af-weyneh, le valet d’IOG avait dit, il y a quelques mois, dans une cafeteria de la capitale : « Notre honorable président IOG n’a plus de temps pour diriger les affaires publiques parce qu’il est fatigué à gérer les bêtises de deux zoos dont l’un est composé des carnivores, il est question de l’UMP, et l’autre des singes et là il se referait déjà à l’USN. »

Suite à la publication le 15 septembre 2014 à 12h 14 mn par Jeune Afrique, sur son site Internet, d’un court article intitulé Djibouti : les dessous de l’accord avec l’opposition (http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2801p006.xml6/actualite-afrique-djibouti-djibouti-les-dessous-de-l-accord-avec-l-opposition.html), article affirmant que l’USN et le Gouvernement sont parvenus à un accord, l’USN a adressé un droit de réponse à ce journal.

Pourquoi l’USN s’est-elle enflammé devant ce court article du Jeune Afrique ? Est-ce que le silence de l’USN cache une situation pourrie qui va nous exploser au visage à un moment difficile et trop tard ?

Le 23 septembre 2014, l’USN publie une interview de Guedi sous la dénomination `Le point sur le dialogue politique Gouvernement/USN’. Une interview que personne n’a compris son sens et l’information que l’USN voulait partager avec le peuple.

Lorsqu’il est bien conduit, le dialogue politique peut être une puissante plateforme de plaidoyer en faveur du peuple ainsi qu’une source précieuse d’informations et de solutions pour les responsables aussi.

Un dialogue politique fructueux se terminera par une série d’engagements que toutes les parties tiennent à concrétiser.

Un camouflet politique ne peut être défini de dialogue politique !

Hassan Cher


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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