Djibouti : Affrontements entre les troupes djiboutiennes et le FRUD à Yegger et à Margoïta au Nord-Ouest du district de Tadjourah

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kadamy - dirigeant du FRUD arméeAprès l’Éthiopie, Djibouti à son tour dans la tourmente. Affrontements entre les troupes djiboutiennes et le FRUD à Yegger et à Margoïta au Nord-Ouest du district de Tadjourah. L’armée djiboutienne démoralisée!

Le 15 août 2016 de 6h à midi, des soldats ont attaqué durant plusieurs heures, les positions du FRUD sur le mont Yegger, les assaillants ont été repoussés violemment malgré le renfort venu de Garab et qui est passé par le territoire éthiopien. Le lendemain, les soldats très démoralisés ont refusé de combattre. La présence du Frud dans cette zone très proche de l’axe routier Djibouti-Ethiopie et de Galafi inquiète non seulement les autorités djiboutiennes mais éthiopiennes, qui par l’intermédiaire des notables de la région avaient demandé au FRUD de s’installer plus loin, lequel aurait répondu que Yegger faisait partie intégrante du territoire djiboutien jusqu’à nouvel ordre.

Le FRUD qui s’inquiète du passage des soldats djiboutiens par le territoire éthiopien, aurait aussi fait savoir qu’il n’avait aucune intention d’attaquer les intérêts éthiopiens.
Alors que l’armée Djiboutienne avait les yeux braqués sur l’évènement de Yegger, dans la nuit du 15 au 16 août, les combattants du FRUD ont mené une attaque contre le camp de Margoïta (situé près du Mont Moussa Ali, à quelques kilomètres de la frontière éthiopienne).

Le FRUD, profitant de l’effet de surprise, a créé la panique au sein des soldats, qui se sont tirés dessus et se sont dispersés en désordre, laissant le camp vide, ce qui a permis au FRUD de récupérer plusieurs armes. Plusieurs soldats seraient encore dans la nature.

Cette action a permis aussi de libérer plusieurs familles de la région qui sont retenues de force depuis des années comme bouclier humain autour du camp de Margoïta, certaines d’entre elles ont pu franchir la frontière et se réfugier en Ethiopie.

Margoïta n’est pas le seul endroit où les civils sont maintenus contre leur gré autour du camp militaire pour servir de bouclier humain : il en est ainsi de Garabtissan (près de Lac Assal) et à Gal-Ela dans les Mablas où les habitants des environs sont regroupés et sont à la merci des soldats.

De source sanitaire, on signale qu’il y ait eu plusieurs soldats blessés qui sont actuellement soignés dans les hôpitaux de la capitale.

Le FRUD ne déplore aucune perte.

Le régime de Guelleh en manque d’explication pour le peuple sur ce énième échec, tente de se cacher derrière les mensonges et les propagandes flagrantes. Le ministre djiboutien de l’Intérieur Hassan Omar Mohamed dans un communiqué, annoncé à la Radiotélévision de l’état et le média en ligne d’actualité (http://french.china.org.cn/foreign/txt/2016-08/20/content_39132867.htm), raconte avoir eu affaire à des terroristes.

Une constante du terrorisme est l’usage indiscriminé de la violence meurtrière à l’égard de civils dans le but de promouvoir un groupe ou un individu, ou encore de pratiquer l’extorsion à large échelle (mafias, cartels de la drogue, etc.). Sachant que Djibouti est dirigé par un système mafieux avec comme parrain suprême du clan, Ismaël Omar Guelleh, on peut facilement comprendre de quel côté se trouve les terroristes.

Depuis le 27 juin 1977 la république de Djibouti est tombée dans la main d’une mafia clanique.

Par Radio Libre et HCH24 – 20 août 2016


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared