Afrique de l’Est : A Qui Profite l’IGAAD ?

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IGADL’IGAAD est censé centraliser toutes les aides financières pour lutter contre la sécheresse qui sévit dans la Région et qui s’étend à vue d’œil chaque année.

Cet organisme regroupe Djibouti , Kenya ,Ouganda , Somalie , Éthiopie , Soudan , Soudan du Sud et l’Érythrée et son siège central comme chacun le sait, à Djibouti .

Depuis sa création, en grand fanfare de publicité, cet organisme n’a même pas procédé à la plantation symbolique de quelques arbres. Pour cause, cet organisme réunit des pays ou le pouvoir central est détenu souvent   par des dictatures dont la primauté est le détournement des deniers publiques, les répressions, etc…

En effet, chaque pays connait des problèmes politique générant des crises aiguës, donnant naissance à la guerre civile .Quelques Exemples : L’Éthiopie débarrassée de Mengistu et en conflit avec l’Erythrée et leurs problèmes reste à l’état. le gouvernement d’Addis-Abeba a aussi des problèmes grave avec ses étudiants ,récemment des affrontements meurtriers entre  force de l’ordre et étudiants ont coûté la vie à au moins une dizaine d’étudiants dans différentes villes de la région d’Oromia, dans le sud de l’Ethiopie et des centaines sont emprisonnés .Le pouvoir essaie tant bien que mal de résoudre ces conflits par l’octroi de l’autonomie interne .Par ailleurs , le défi énorme du développement économique d’un pays sans accès libre à la mer , pays accablé par le poids du passé retient toute l’attention actuelle du pouvoir.

Le Kenya : Pays le plus en point parmi les membres de l’organisation avec l’Ouganda .Ce pays grâce à l’IGAAD peut contrôler, les mouvements des populations réfugiées venant de l’Ethiopie et de la Somalie, elle réprime ses opposants et pourchasse les somaliens innocents qu’elle reproche d’appartenance d’Al-Shabab.

Le soudan :Déchiré par la guerre civile ,confronté à une guérilla ,une Soudan du Sud dernier né de la famille a peine pris son indépendance et actuellement en guerre civile , le pouvoir de Khartoum aurait , plus que d’autres, au même titre que la Somalie et la République de Djibouti souhaité que l’IGAAD s’attaque réellement aux problèmes de la sécheresse .

A défaut , chaque gouvernement monnaie ses problèmes politique avec les voisins afin que la stabilité du pouvoir en place soit préservé .L’Erythrée d’ Afewerki , le pouvoir cherche avant tout à asseoir son autorité et lier des relations tendus avec ses voisins et même déçoit les anciens combattants pour l’indépendance .Ses atouts sont nombreux mais les écueils sont multiples et menacent directement de tailler et déchirer de longue en large le pays. L’Erythrée s’enferme sur lui-même et n’a aucun lien avec l’’Extérieur.

Enfin Djibouti : Le pays est fier de la création de l’IGAAD puisque son sol abrite siège social de l’organisation. La politique hasardeuse d’Ismaël Omar Guelleh n’a pas permis de mettre en place un programme viable de développement et une politique de lutte contre la corruption. Le Gouvernement de Guelleh a été confrontée à une opposition solide et organisée depuis les dernières élections législatives du 22 février 2013 .Guelleh a préservé les relations personnelles et privilégiées avec son pays de naissance, l’Ethiopie, afin de couper tout soutien à l’opposition. Avec l’interconnexion électrique et le projet d’adduction l’eau de l’Ethiopie, Guelleh souhaite que Djibouti dépende totalement de l’Ethiopie .Si ce souhait d’IOG se réalise sachez que nous vivrons pour de bon dans une province éthiopienne avec une large autonomie.

Par Saad Ali Awaleh


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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