Ethiopie : Satellite égyptien pour surveiller la construction du barrage controversé de l’Ethiopie

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egypte maps flag-ethiopia maps flagUn nouveau satellite égyptien permettra de suivre la construction d’un barrage hydroélectrique éthiopien sur lesquelles les fonctionnaires au Caire s’inquiètent beaucoup de son entrave à l’accès de l’eau du Nil à l’Égypte.

Lancé il y a près de deux semaines, Egysat suivra le Grande Renaissance Dam de l’Ethiopie par la capture de photos de haute qualité du site de construction et d’autres sources du Nil, a déclaré Alaa El -Din El – Nahry, vice-président de l’Autorité nationale égyptienne pour la télédétection et de Sciences de l’espace.

Le satellite LE300 qui entrera en service au mi – Juin 2014, après une période d’essai de deux mois – permettra de suivre la hauteur du barrage, la capacité de stockage et d’évacuation de l’eau. Il surveillera également le bassin du fleuve Kongo pour évaluer l’efficacité d’un projet qui pourra relier les rivières Kongo au Nil.

Le gouvernement égyptien estime que les conclusions du satellite joueront un rôle crucial ses négociations avec l’Ethiopie et fournir une preuve juridique au cas où il doit recourir à l’arbitrage international sur les violations dans le but déclaré l’impact négatif du barrage sur l’alimentation en eau de l’Egypte, a déclaré El – Nahry lors d’un séminaire au Caire, selon le journal arabe Al-Ahram.

L’Egypte a été particulièrement préoccupé par le barrage, finalisé à hauteur de 30% actuellement, aura un impact extrêmement négatif sur sa part du Nil, principale source d’eau potable du pays.

Situé près de la frontière soudanaise sur le Nil Bleu, un affluent du Nil, le barrage hydroélectrique sera le plus grand en Afrique, capable de produire 6000 mégawatts d’énergie.

La semaine dernière, le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a exhorté l’Egypte de revenir à des discussions tripartites avec l’Ethiopie et le Soudan dans le but de régler le différend. Les trois pays se sont engagés dans une série de dialogues depuis le lancement du projet il y a trois ans.

L’an dernier, l’Ethiopie et cinq autres pays du bassin du Nil – le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya et le Burundi – ont approuvé un accord, l’accord-cadre de coopération, qui remplace un traité de 1929 accordant à l’Égypte le droit de veto sur tout projet sur ​​le Nil d’un pays en amont.

Soudan, pays en aval immédiat de l’Egypte, a soutenu les plans de l’Ethiopie pour construire le barrage.

Al-ahram


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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