Djibouti : Quand La Maison Blanche choisit d’humilier Guelleh…

Ad

IOG sort the White House- panique devant les manifestants« La rue l’a rappelé à l’ordre » affirme le célèbre écrivain djiboutien Abdourahman Waberi qui se trouvait en tête du cortège. « De toutes les manifestations auxquelles j’ai pu assister, celle d’aujourd’hui est d’une singularité inouïe » affirme l’ancien professeur Ali Salem qui a spécialement fait le déplacement du Canada avec le vaillant et courageux Alan Ibrahim.

La scène qu’ils nous décrivent l’un et l’autre, l’un comme l’autre est pour tout le moins ubuesque : les Américains ont bien voulu marquer leur solidarité avec le peuple djiboutien.

Alors qu’il y a milles et une entrée à la Maison Blanche, les Américains ont choisi délibéremment de faire passer le tyran djiboutien devant le portail où se trouvait la marée humaine venue de toutes les villes américaines et du Canada. Une façon de bien l’humilier, de le jeter en patûre devant ce peuple qu’il a tant humilié, qui a choisi le chemin de l’exil et qui aspire au changement dans leur propre pays.

Les missiles Tomahawk se sont bien abattus sur Guelleh, ce n’était pas une fiction, c’était la réalité, nous l’avions préssenti, cela s’est réalisé au grand dam de Guelleh. 
une petite dizaine de la « garde rapprochée » de Guelleh ont été soigneusement embarqués dans le bus comme « des enfants » nous décrit l’écrivain Wabéri.

Assistant impuissant face à la marée humaine, la dizaine d’hommes sans armes a salué leurs compatriotes violant ainsi la loyauté envers leur maître qui a toujours exigé d’eux une obéissance absolue : c’est à ce prix d’ailleurs qu’ils ont pu l’accompagner. « Ils’, ce sont les agents de la police politique, ceux qui accomplissent les basses besognes sur ordre du Fürher, de l’Un, de l’Unique.

L’histoire retiendra que l’Amérique a non seulement bien joué le jeu mais qu’elle a bien mis sa couche, ce qui aura contraint Guelleh à repartir bredouille et à réaliser désormais qu’il lui sera difficile de faire reculer le peuple de Djibouti.

Une opportunité leur a été offerte, ils ont su la réaliser. Bravo à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui ont fait le déplacement pour avoir leur liberté, cette liberté qui leur est confisquée depuis 40 ans et qu’ils ont su faire « sienne » aujourd’hui Lundi 5 mai 2014 devant la Maison des Etats-Unis d’Amérique.

Cette Maison Blanche qui a bien pris le soin de l’humilier…

Que Dieu bénisse la République de Djibouti !
Que Dieu bénisse les Etats-Unis d’Amérique !
A bas la dictature!

Houssein IBRAHIM HOUMED


 Share
Ad
Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.