Djibouti : Le cousin de l’Ugaas des Issas va introniser Ismaël Omar Guelleh en 2016 comme Eternel Empereur.

Ad

intronisation IOG en 2016 - EMPEREUR« Le dernier sacre d’un roi de France fut celui de Charles X le 29 mai 1825 dans la cathédrale de Reims, où trente-trois souverains ont été sacrés en un peu plus de 1 000 ans. À partir des Ordines ad consecrandum et coronandum regem, des textes manuscrits rédigés à Reims à la fin du règne de Saint Louis, on peut décrire précisément la liturgie de cette cérémonie. »

À l’époque du moyen âge, les évêques ou le plus haut responsable de l’église intronisaient le Roi ou Empereur afin de lui assurer une légitimité divine auprès des humains.

Ainsi, les élus de « DIEU » avaient le droit de vie et de mort sur ses sujets pendant toute la période de son règne.

À Djibouti, mise à mal depuis plus d’un an par la grogne de toute souche confondue de la population visible dans les mosquées, sur Internet, dans la Rué, dans l’administration, etc… IOG en consultation avec ses griots a trouvé une nouvelle offre qu’il croit être un moyen de duper le peuple.

Il a nommé à la tête du conseil constitutionnelle en Avril 2014 M. Abdi Ibrahim Absieh, ancien ministre de l’éducation et ambassade de Djibouti en Russie, qui doit l’introniser Eternel Empereur en 2016.

Mr. Abdi Ibrahim Absieh n’a pas été choisi au hasard, il est le cousin de l’Ugaas des Issas, du clan Wardike et sous-clan Reer-Hassan.

Avec une telle image IOG n’est plus un élu du peuple mais veut faire avaler à la population djiboutienne qu’il est l’élu de « DIEU ».

Mais ses calcules sont loin de la réalité, l’Ugaas n’est pas l’élu de « DIEU » mais plutôt de 12 clans Issa et par un suffrage indirect.

« Le scrutin indirect est un système d’élection dans lequel les électeurs ne choisissent pas eux-mêmes la ou les personnes (ou le parti politique) qu’ils souhaitent voir élus, mais élisent des personnes qui font ce choix. Ce mode de scrutin très ancien reste utilisé dans les démocraties modernes pour l’élection de nombreuses chambres hautes et de présidents. »

Les 48 sous-clans Issa choisissent des grands électeurs, des sages, et ceux derniers élisent 140 autres grands électeurs, dont 40 formeront le sénat clanique – les GANDEHS – et 100 ne seront que des lecteurs éphémères. C’est ces 140 grands électeurs, ou sages, qui sélectionnent l’Ugaas dans une groupe des jeunes du sous-clan Reer-Hassan du Wardike sur des critères prédéfinis tels que l’honnêteté, la loyauté, la croyance, l’impartialité, le respect, etc…

Liens de parenté et d’intérêt entre IOG et le nouveau président du conseil constitutionnel.

Le nouveau président du conseil est un natif de Diri-Dawa comme IOG et Ismaël Omar Guelleh est pour lui un oncle maternel parce que la mère d’Abdi Ibrahim Absieh est une Bahfourlaba même très proche de Guelleh.

Le vrai prénom et nom du nouveau président du conseil est : Hamoud Houssein Robleh. Le nom de famille et prénom dont il porte lui ont été offert au moment de sa naturalisation à Ali-Sabieh. Il est enregistré sous le nom la première famille Wardike installé à Djibouti, le retraité capitaine de l’armée connu sous le sobriquet OKASHA.

À leur arrivé à Djibouti, la famille du nouveau président du conseil résidait à quartier 4, hafatal himar, à côté de la mosquée Shiraï.

Ismaël Omar Guelleh et Abdi Ibrahim Absieh disposent ensemble des fonds de commerce dans les transports maritimes particulièrement et sont enregistrés au nom de ce dernier.

Le choix d’Abdi Ibrahim Absieh n’est pas un pur hasard mais le fruit des calculs sournois d’IOG pour conserver la main mise sur le pouvoir et l’économie du pays au détriment de la demande du peuple.

 

Hassan Cher

 


 Share
Ad
Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.