Djibouti : La population ne sait plus à quel Saint se vouer

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Djama Ali Guelleh - clan GuellehLa température monte jusqu’à 42 Degrés Celsius à l’ombre et bientôt le mois bénis de Ramadan avec une telle chaleur .Il y a 5 ans l’ancien ministre de l’énergie et des ressources naturelles, Moussa Bouh Odowa, et le Directeur de la société Islandaise Reykjavik Energy Invest ont signé deux accords de coopération en matière d’énergie géothermique, les islandais ont investi 178 Millions Dollars ….c’est un projet comme d’autre sur l’énergie.

Pourtant rien n’a y été faite, Ou est passé ces millions de dollars ?

Délestage qui touche la plupart des quartiers du capital de Djibouti ont des impacts négatifs sur les capacités des fonctionnements des activités économiques, des hôpitaux, sur l’éducation en ce moment en plein préparation des examens de fin d’année. L’électricité est devenue une denrée rare dans la capital est en effet sous l’emprise des coupures régulières d’électricité  depuis l’homme fort de l’EDD (électricité de Djibouti) a fait croire qu’il n’y aurait plus de délestages avec l’interconnexion sur les réseaux de l’Ethiopie.

Ces coupures durent parfois toutes la journée dans certaines zones. Les Djiboutiens murmurent  »nous en avons marre, trop c’est trop ! Le régime doit quitter le pouvoir  ».Et comme d’habitudes, le directeur de l’EDD tarde à se faire entendre et expliquer le problème aux clients (concitoyen), silence radio ! Cette action irresponsable de la part du responsable de l’EDD, directeur de la boite depuis 35 ans, Djama Ali Guelleh symbolise l’archétype de l’oligarchie corrompu et abusant sans limite des décennies du denier publique.

D’après des sources proches de lui, il est le vrai obstacle du développement de l’énergie géothermique et bien d’autres. L’inquiétude de la population, c’est la chaleur qui les tortures pendant la nuit .Apres une journée trop rude de travail, se reposer est la seule chose qu’ils pensent en rentrant à leurs domiciles. Le prix d’électricité augmente de plus en plus et durant les délestages les adultes veille tandis que les enfants dorment dehors devant chez eux en plein air. Parfois sur le trottoir au péril de leurs vies.

Le Gouvernement ne se soucie guère de ce calvaire ou vivent les Djiboutiens. Sachant que deux quartiers sont épargnés par ses délestages Héron et Hamarous.

Bientôt les pénuries d’eau vont suivre.

 

Par Saad Ali Awaleh


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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