Djibouti : Dans son interview sans intérêt du 60è anniversaire de la Radio de Djibouti le 14/5/2014, IOG…

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Djama_speed_bâille du discours d'IOGAvant hier, le mercredi 14 Mai 2014 le ministère de la communication, des postes et télécommunications a tenu le 60ème anniversaire de la RADIO de DJIBOUTI (1954-2014). Comme dans ce pays, le président Ismaël Omar Guelleh doit être l’invité d’honneur, même au baptême d’un enfant la journée fut consacrée à une balade dans les locaux de la RTD et interview d’IOG qui a mille fois passé par le Moulinex de la police politique.

Les rires hypocrites et la débonnaireté obligée était à l’affiche de la journée.

L’interview qui manqué d’intérêt réel s’est passé comme suit :

Energie

Journaliste : « On constate que ces derniers temps l’électricité… »

IOG ne laisse même pas au journaliste de finir sa question et y répond à la 12min et 20 seconde : « Les consommateurs sont des différents catégories – ceux qui l’utilisent pour le luxe – ceux qui l’utilisent pour les petits commerces et les grands sociétés. La population est de la première catégorie, c’est des consommateurs de luxes. » D’après lui dans un pays où la température culmine le 45°C à l’ombre, l’usage de l’électricité est un luxe.

À la 13m et 58s IOG continu dans ses réponses enfantines  sur l’énergie est dit : « Le délestage est une erreur qui demande beaucoup des travails pour y remédier. »

La pauvreté

Journaliste : «  vous aviez créé des caisses d’aide aux familles diminués et encore la situation reste précaire. »

IOG à la 15m et 10s : « Nous avions créé un programme sociale digne de ce nom et nous avons commencé à distribuer des bons d’aide d’ailleurs qui sont bien médiatisé. » des bons feront sortir de la pauvreté le peuple djiboutien ?

L’éducation

Journaliste : «  avant les enseignés ne trouvés même pas des papiers et d’encre pour travailler, d’où est sorti l’argent aujourd’hui ? »

À la 17m et 7s IOG répond avec un rire à la lèvre qui fait crisper Djama speed : «  il y avait de la mauvaise gestion avant. »

Qui dirigeait le pays avant et les papiers sont-ils les seuls éléments qui manquent à l’amélioration de l’enseignement ?

La sécurité sociale

IOG : «  nous allons bientôt mettre en place un projet de sécurité sociale dont tout le monde sera appelé à cotiser. »

Il parle d’un projet d’assurance nationale alors que ceux qui existaient sur le marché depuis des dizaines d’année sont tombés dans les mains des barons du régime.

L’emploi

À la 17min 58s le journaliste pose une question sur : «  malgré la création des nouveaux sociétés on dirait que les chômages s’amplifie de plus en plus. »

IOG : « si les jeunes ne veulent rien apprendre nous ne pouvons rien faire. Les sociétés demandent des compétences que la jeunesse djiboutienne ne peut fournir. Et nous ne sommes le seul pays où il y a des chômeurs. »

Il prétend que les gens n’apprennent rien et ne peuvent prétendre à l’emploi et d’un autre côté il prétend avoir mis en place une éducation adaptée à la demande du marché. Se contredire est une forme de politique qui contribue à l’avancée du pays d’après le régime. Comme des enfants, IOG se limite à dire je ne suis pas le seul qui a chié sur sa responsabilité il y a d’autres aussi.

La journaliste à la 25m et 24s pose la question suivante à : « il y a une pénurie dramatique d’eau dans la capitale et dans les régions. »

IOG répond : « Nous avons fait beaucoup d’investissement et nous comptons continuer de la sorte mais le plus grand problème vient du gaspillage de la population. Les gens ouvrent les robinets et disent que c’est le bien de l’état que nous gaspillons. »

Si l’ONED n’arrive pas à assurer la fournir d’eau du pays, pour IOG c’est la population qui a trop consommé ou qui en abuse.

Dialogue et démocrate

À la 29m et 7s le journaliste demande à IOG si le discutions répondra avec l’USN : « C’est nous qui avions proposé la négociation mais l’USN voulait parler des projets personnelles qui va dans les intérêts de quelques responsables de l’opposition. D’autre part personne ne veut de démocratie. Ils m’attaquent et veulent mon départ. »

IOG à la 30m et 54s : «  j’en ai marre de l’internet, qu’ils continuent de raconter ce qu’ils veulent. Ils peuvent aussi continuent à envoyer des photos et rapports aux blancs qui va venir faire la révolution ici sur le terrain et m’affronter de face. »

À la 33m le journaliste lui pose une question sur le droit de l’homme : «  on accuse beaucoup de gouvernement de violation répétés des droits de l’homme. »

IOG éclate de colère et se rattrape de justesse mais y répond d’une manière violente : «  ça fait dire quoi les droits de l’homme, qu’ils racontent ce qu’ils veulent. La presse, les médias et l’expression tout ça ne veut rien dire. Nous nous disons d’abord le droit à la vie. Vous mangez, vous buvez, vous travaillez et vous circulez que ce qui vous manquez. »

On pouvait constater dans la salle que l’atmosphère était très lourde. Les membres du gouvernement étaient obligés d’écouter les balabalas d’IOG, la preuve le ministre de l’éducation, Djama speed, a bâillé plusieurs fois. Et Hassan Saïd, le chef de la police politique, le SDS, veillait du haut des gradins les réactions des responsables du régime et les questions des journalistes.

En général, cet interview a montré une fois de plus la limité de la compétence d’IOG et le risque qui guettait la république de Djibouti.

Hassan Cher


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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