Djibouti : A qui profite l’attentat terroriste qui a endeuillé avant hier Samedi la capitale djiboutienne ?

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photos 2 terroristes - ministre interieur et Djib24Le restaurant-Bar « LA CHAUMIERE » appartient un monsieur d’origine éthiopien et proche ami d’Ismaël Omar Guelleh, le président de la république de Djibouti.

D’après un twitte du blog d’information djiboutien Huno-Djibouti, le bilan humain est :

Les Morts :

2 Kamikazes (1 homme et 1 femme),
2 serveuses (1 Djiboutienne et 1 Éthiopienne),
1 Chauffeur de Taxi (Nom : Saïd Hassan Dirieh),
1 Turc (de Nom : Rüştü Gürbüz).
1 enfant de la rue de nationalité inconnue

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Total : 7

Les Blessés :

16 Djiboutiens (A confirmer),
7 français (dont 2 Ex-colonels de la gendarmerie),
6 Néerlandais de la frégate De Zeven Provinciën,
1  Maltais
3  Espagnoles
4 Allemands

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Total : 44 victimes directes de l’attentat, ces informations sont susceptible d’évoluées.

 

À l’heure de l’attentat.

L’attentat terroriste a lieu à 19h 45 min heure de Djibouti au Restaurant-Bar LA CHAUMIERE, un lieu prisé des occidentaux et situé au centre-ville de Djibouti.

3 explosions ont été entendues à une succession de quelques secondes. 2 grenades et une bombe ont explosés dans le restaurant. Plusieurs clients en sang courent en dehors du restaurant et 20 à 30 minutes après des badauds entrent et sortent du lieu comme un moulin. C’est le branle-bas dans le restaurant et tout se mélange sur la scène de l’attentat.

Les taxis pressent dans le secteur secourent les victimes et évacués les blessés sur l’hôpital Peltier de Djibouti et l’hôpital militaire de l’armée française Bouffard.

Apres les taxis c’est la prévôté française (détachement de la Gendarmerie Nationale hors du territoire Français) qui arrive sur le lieu de l’attentat. Les premiers policiers djiboutiens arrivés 10 minutes après la prévôté française, soit 40 min après l’attentat, comme des simples visiteurs, sont les agents de la circulation et de la surveillance détachée dans les secteurs commerciaux.

Les pompiers et les forces de l’ordre officiels sont arrivés 1 h après l’attentat alors que le commissariat central de la police de la commune de Ras-Dika, commune dans laquelle l’attentat a lieu, y est situé à 300 Mètres.

Désinformations, paniques ou incompétences.

La gendarmerie arrête sur place l’agent de sécurité du restaurant, le vieux Osman, des enfants de la rue, des taximan et des badauds. Un rafle général sans chercher qui fait quoi et qui est quoi.

Djib24, la cellule de propagande du SDS, service des renseignements djiboutiens, publie sur son compte twitter et Facebook la photo d’une bouillie d’humain broyé qualifié du reste du Kamikaze.

Des tirs d’armes automatiques retentissent à la route de Venise, à 1 km du restaurant-Bar LA CHAUMIERE, et la police politique répand la ville une rumeur comme quoi les forces de l’ordre pourchasse le chef des terroristes sur la route de Venise. La rumeur de la police politique annonce à la suite que le chef est arrêté à la commune de Balbala.

Alors que l’information de l’attentat a déjà fait le tour de la planète, les médias du régime djiboutien parlent du sujet vers 23h sans donner des détails.

Les gradés de la police, dans une panique totale, font des communiqués déconnectés de la réalité avec des chiffres collectés sur les médias internationaux. Un agent de la police contacté nous a confirmé qu’il a pu voir sur les visages des officieux de la police hébétés et fuyant tous leurs responsabilités.

Ces officieux de la police craignent quoi ?

Hier soir, samedi 24 Mai 2014, des éléments du SDS, le service du renseignement de Djibouti, se déplace à la prison centrale de la capitale, Gabode, pour faire des interrogatoires aux agents pénitentiaux de la prison sur les échanges avec l’extérieur et les visites que 3 Cheikhs détenus à Gabode, dirigeants du parti politique Model et prisonniers politiques, ont eu ces derniers mois. Le régime avait déjà fabriqué des fausses accusations sur ces 3 cheikhs politiciens et avait transmis un dossier les qualifiants membres d’une filiale d’AQWAN-MUSLIMUN de l’Egypte.

Il y a moins d’un mois l’ambassade Américain à Djibouti avait convoqué des dirigeants du parti politique Model afin de clarifier et leurs poser des questions sur les accusations que le régime d’IOG a publié à leur encontre.

Le dimanche 25 Mai 2014, dans un bref communiqué, le ministre de l’intérieur djiboutien, publie deux photos d’identités (une femme et un monsieur) qu’il justifie comme les identités des terroristes. Et comme s’il fuyait lui aussi ses responsables annonces deux numéros de téléphones dont les témoins possibles peuvent composer.

Souvenez-vous, Djib24 avait présenté la photo d’un bouillie humain méconnaissable alors que le ministre de l’intérieur, Hassan Omar Mohamed, nous a présenté les photos de deux personnes intactes.

Le renseignement généraux de la police nationale, la SRD de la gendarmerie, le SDS (service des renseignements nationale) et la garde républicaine (sécurité de la présidence du pays) mènent tous et chacun de son côté l’enquête. C’est le désordre total qui règne sur la gestion de la crise.

Certains responsables politiques et de l’ordre accusent à la va-vite la Somaliland et d’autres Al-shabab.

L’avis d’Al-shabab.

L’organisation extrémiste somalienne soupçonnée, Al-Shabab, n’a pas revendiqué, plus de 24 heures après, l’attentat du restaurant-Bar LA CHAUMIERE du Samedi 24 Mai 2014. Ce qui n’est pas son habitude. Et les informations filtrants de Mogadiscio et de Kismaayo laissent entendre que leur organisation n’a rien à voir avec l’acte terroriste de Djibouti.

Qui est donc l’instigateur ?

Les premiers éléments de l’enquête que nous avons pu avoir délimitent les soupçons à la capitale de Djibouti.

 

À suivre…

 

Hassan Cher


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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