Djibouti : l’Aéroport International de Djibouti a-t-il été sous le contrôle d’un réseau mafieux ?

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aeroport de Djibouti- haut lieu de la maltraitance de la diaspora djiboutienneIl est tout à fait naturel de songer à occuper un poste bien placé au sein d’une administration ou de monter son propre projet à l’issu de nombreuses années d’étude universitaire. Mais il est tout aussi prétentieux d’emprunter une voie bien plus facile et moins encombrante. A choisir entre le coup de piston d’un membre de la famille, bien placé ou bien coté dans le système ou se servir de faux diplômes et se faire passer pour un jeune diplômé d’une prestigieuse université. Il est préjudiciable, surtout pour un pays en voie de développement, d’employer un personnel censé faire valoir ses compétences dans un domaine très précis mais qui, en réalité, n’est pas plus compétent qu’un planton. Ce fut le cas pour un jeune homme nommé Hassan Ahmed Maoulid qui a dû présenter des faux diplômes certifiés conformes par le District de Djibouti pour être recruté comme inspecteur. En vérité, de nombreuses questions sont posées sur son niveau d’étude, parait-il, il n’aurait même pas le BEPC. Il a bénéficié du soutien tribal pour le recrutement et est devenu le préféré par rapport à tous les personnels de l’Autorité de l’Aviation Civile. Avec le soutien du directeur et compte tenu de son incapacité professionnelle, le faux diplômé a participé à nombre de réunions et séminaires et a représenté la république de Djibouti dans les instances telles l’OACI ou les entités régionales de l’aviation civile. Le moins éduqué de l’Autorité de l’Aviation Civile s’est retrouvé en conseiller privilégié et incontournable du dit directeur de cet entité. Cela est du, en grande partie, à son appartenance à la famille Haid au détriment des personnes compétentes qui auraient pu aider cet entité à relever le défi. L’intéressé a fait la pluie et le beau temps durant des années au point où il influait sérieusement sur les décisions prises par la hiérarchie.

A savoir la manière de racketter les compagnies aériennes desservant Djibouti, ou les agences d’assistance aérienne auxquelles l’on exige le paiement illégal d’une somme correspondante au nombre d’autorisations d’atterrissage ou de survol. Ces autorisations délivrées sont censées être gratuites au vu de la réglementation internationale. Ces agences d’assistance aérienne agissent pour le compte de compagnies aériennes de petites et moyennes tailles et qui effectuent des vols réguliers ou non-réguliers, charter ou autres. Les agences de voyage de la place sont priées de délivrer gracieusement des tickets d’avion à des personnes bien ciblés de l’Autorité de l’Aviation Civile ou à des tiers. Cela se fait sur recommandations expresses du directeur ou de son protégé (le faux diplômé). Le recrutement comme le licenciement de personnel, la mise à l’écart d’un cadre de l’Autorité de l’Aviation Civile comme les avantages à caractère professionnel répondent à des critères très spéciaux mis en place par la famille Haid. Avec la bénédiction de l’analphabète, vos compétences sont mises en valeur et reconnu en tant que tel car le décisionnaire (directeur) n’a aucune notion de l’aviation civile et ne prend nullement au sérieux la portée du poste occupé. De ce fait, le sous-doué est chargé, entres autres, de toutes les salles besognes mais qui rapportent financièrement et souvent d’une manière illégale. Pire, il a entrepris également une compagne de mise à l’écart de toute personne dont les compétences ont été prouvées et qui pourrait lui entraver la voie à sa future accession au poste de directeur. Cette compagne a commencé en 2009 par le licenciement d’un inspecteur de l’Aviation Civile – Mr ABDOULKARIM ABDI GUEDI pour fautes graves sans aucune preuve sur cette dite gravité. Egalement suivi d’un deuxième licenciement et ce fut au tour de Mr HOUSSEIN ABDI RAGUEH pour les mêmes motifs. Pilote de formation, il servait l’Autorité de l’Aviation Civile comme inspecteur des opérations aériennes mais est devenu un obstacle dans un système corrompu dont il n’a jamais voulu adhérer. Il y a eu enfin un juriste nommé WABERI DJAMA qui n’a pas tenu à être exploité plus longtemps et est parti au Canada, officiellement pour passer des vacances, pour ne plus y revenir travailler à l’Autorité de l’Aviation Civile. Sans même remettre sa démission et sans demander ses indemnités de congés, de licenciement voire de préavis. Le dernier épisode concerne Mohamed un jeune inspecteur navigabilité qui, à défaut de le licencier s’est vu contraint d’accepter l’amputation d’une partie de son salaire sans aucune raison et sans explication (et surtout n’évoquez pas le mot reclassement).

La même personne (le sous-doué) a entrepris des démarches en septembre 2013 auprès de l’ancien secrétaire général du ministère de l’Equipement et des Transports pour accéder au poste de Directeur de l’Autorité de l’Aviation Civile en échange d’une enveloppe de 3 000 000 FD. Ces démarches ont fait suite à l’annonce, par voie officielle, de la mise à la retraite du titulaire du poste à compter du 1er novembre 2013. Mais sachant que le système actuel est fait de telle sorte que la chose publique ne soit utilisé ou géré à bon escient, le sous-doué s’est vu éjecté de l’Autorité de l’Aviation Civile pour avoir osé prendre la place de son mentor. Ayant eu affaire à l’intouchable directeur, il s’est pris dans son propre piège, non seulement pour les faits cités précédemment mais également pour avoir voulu manger dans la même assiette que GARGANTIA et pour avoir produit des faux diplômes à son recrutement, bénéficiant du coup de différentes promotions au cours de son passage à l’Autorité de l’Aviation Civile. Une scène incroyable se profile à l’horizon, le ministère de l’Equipement et des Transports envisage, en toute connaissance de causes, de recruter l’analphabète comme conseiller chargé du volet Aviation Civile. Il est à noter que la nomination comme conseiller doit répondre à un profil bien précis en terme d’éducation, d’expérience et d’engagement volontaire à vouloir servir sa patrie au mieux de soi-même. Ce qui est loin d’être le cas. Le ministre concerné compte accepter les faux diplômes et ceci n’est que la réalité à Djibouti tout comme certains enseignants de l’Université de Djibouti qui ont fait valoir des faux diplômes de master 2, Doctorat, DESS, DEA et où même certains ont présenté un certificat d’admission en cycle de master (sans y avoir assisté à un seul de ses cours mais embauché avec un sérieux coup de piston de Mr ADEN CHEICK de la présidence, pour ne citer que ce monsieur).

les faux diplômes et les confirmations des écoles malgaches :
https://drive.google.com/file/d/0B9ERCr93X5tiRzN0aUxlQ3NYcGM/edit?usp=sharing
https://drive.google.com/file/d/0B9ERCr93X5tiUHNZZWxEak1uRXM/edit?usp=sharing
https://drive.google.com/file/d/0B9ERCr93X5tiVjdycG5Vb2hqS0U/edit?usp=sharing
https://drive.google.com/file/d/0B9ERCr93X5tiaWJuSTRaWm83UnM/edit?usp=sharing
https://drive.google.com/file/d/0B9ERCr93X5tiektDUkkyLWNmdVk/edit?usp=sharing
Affaire à suivre…

Hassan Ahmed Maoulid est licencié depuis quelques temps.

HCH


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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