Éthiopie : Un député du parlement éthiopien appelle à boycotter les prochaines élections législatifs

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Negasso Gidada - UDJ - EthiopieLe seul membre de l’opposition du parlement de l’Ethiopie a déclaré mercredi qu’il ne serait pas candidat à l’élection de mai 2015 et son parti n’enverrait pas des candidats en raison de l’ingérence de l’état dans la direction du parti, jetant une nouvelle ombre sur le vote.

Des groupes de droits civiques ont critiqué le gouvernement de vouloir étouffer la dissidence dans les médias et les arrestations des adversaires dans la perspective de l’élection. Ils ont également accusé les autorités d’abus dans les élections précédents. Le gouvernement a nié toutes les accusations.

En 2005, 174 politiciens de l’opposition ont remporté des sièges dans le parlement de 547 sièges, mais beaucoup n’y siègent pas après avoir dénoncé des fraudes électorales. En 2010, Girma Seifu, vice-président de l’Unité pour la démocratie et la justice (UDJ), était le seul adversaire à siéger au parlement.

Le Front révolutionnaire démocratique populaire éthiopien (EPRDF), une coalition de quatre partis régionaux, a été au pouvoir dans le pays de la Corne de l’Afrique pour environ un quart de siècle depuis que les dirigeants communistes ont été renversés. Les analystes ne s’attendent pas que cela change au vote mai 2015.

Selon les analystes, l’UDJ était un des deux seuls partis qui ont été des adversaires du gouvernement. L’autre est le Bleu Parti, qui devrait présenter des candidats.

L’Ethiopie a de nombreux partis enregistrés, mais Girma a dit qu’ils ne représentent pas un véritable défi pour le gouvernement. «La plupart d’entre eux sont établis au nom de l’opposition, mais ils ne sont pas de véritable opposition, » a-t-il dit.

L’EPRDF, auparavant dirigé par le commandant rebelle et le premier ministre, Meles Zenawi, et maintenant par le Premier ministre de l’Ethiopie, Hailemariam Desalegn, a été largement crédité pour la reconstruction économie dévastée de l’Ethiopie après des années de famine et des conflits. Mais les observateurs accusent le gouvernement d’utiliser des tactiques autoritaires, comme la détention de blogueurs et faire taire les opposants.
HCH


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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