Soudan du Sud : ONU dénonce les milliers de victimes tués et maltraités au Soudan du Sud

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Violence ethnique politiquement alimentée au Soudan du Sud depuis la mi-Décembre 2013 a conduit à l’assassinat brutal et abus de milliers de civils et déclenché une campagne gouvernementale visant à diffamer l’Organisation des Nations Unies et de harceler le personnel de l’ONU.

Hervé Ladsous a déclaré au Conseil de sécurité des Nations unies que, malgré un accord de cessez-le-feu le 23 janvier 2014, les forces fidèles au président Salva Kiir et les soldats rebelles fidèles à l’ancien vice-président Riek Machar ont rejeté « ils continuent à privilégier la poursuite des succès militaires sur les négociations vers une politique globale règlementée.  »

Les combats qui ont éclaté le 15 décembre 2013 entre la garde présidentielle dans la capitale Juba se propager rapidement à travers le pays et a pris des dimensions ethniques entre la tribu Dinka dominante qui soutiennent Kiir et la tribu Nuer fidèle à Machar.

« La polarisation politique qui a été causé par le conflit affecte désormais la vie de chaque personne dans le Soudan du Sud ainsi les activités du gouvernement et du pays dans son ensemble », a déclaré M. Ladsous.

Il a dit les rapports préliminaires de l’enquête indiquent que les atrocités et très graves violations des droits de l’homme ont été commises par les deux parties au conflit, et il a averti que plus le combat continue « le plus les chances de voir une intervention régionale efficace se minimise et une influence négative régionale de la guerre est prévisible. »

Ladsous a également averti qu’il n’y aura pas de « progrès significatifs » dans les négociations organisées par le groupe régional de l’IGAD pour résoudre la crise jusqu’à ce que la demande clé de l’opposition pour la libération de quatre autres détenus politiques est résolu. Les quatre ont été jugés pour trahison le 11 Mars 2014.

« La sécurité et la situation humanitaire au Soudan du Sud continueront de se détériorer jusqu’à ce que les parties s’engagent pleinement dans les négociations politiques, respectent la cessation des hostilités et permettent la liberté de mouvement pour les Nations Unies et ses partenaires, » a-t-il dit.

Une note confidentielle du département de maintien de la paix aux membres du Conseil de sécurité, obtenu par l’Associated Press, répertorie des dizaines de violations du statut de l’ONU par des forces du gouvernement du Soudan du Sud. Les forces gouvernementales restreignant les mouvements des patrouilles de la MINUSS et l’exploitation d’hélicoptères à leur fin, de blocage des entrepreneurs et des fournitures, agressé un membre du personnel national de la MINUSS, et de harcèlement et de détention personnel des Nations Unies.

En réponse, M. Ladsous a dit, l’ONU doit tenir compte de la réduction de son personnel et de limiter ses activités « au strict minimum en matière de protection, de surveillance des droits de l’homme et le soutien à l’aide humanitaire. »

Le Secrétaire général Ban Ki-moon, a recommandé que la prolongation par le conseil de la force MINUSS pour une année à partir des niveaux convenus temporairement en décembre  2013- 12 500 soldats et 1323 autres est à redéfinir les priorités de son mandat de se concentrer sur la protection des civils, acheminement de l’aide et de suivi des droits de l’homme.

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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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