Soudan du Sud : Les parties sont contraintes de revenir à la table de négociation et au respect des droits humanitaires

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Les pourparlers de paix entre le gouvernement et les rebelles du Soudan du Sud ont repris en Ethiopie ce mardi 25 Mars 2014 afin de revenir au moribond accord de cesser le feu pour une première étape.

Les pourparlers initiés sous la médiation du groupe régional de l’IGAD, visent à mettre fin à trois mois de conflit et de forger une solution politique durable entre le gouvernement du président Salva Kiir et l’ancien vice- président et maintenant chef de rebelle Riek Machar.

Les envoyés spéciaux de l’IGAD sont en consultation avec les parties sur la conduite du dialogue politique en vue de la réconciliation nationale et du rétablissement.

La violence, qui a tué des milliers et déplacées Près d’un million de personnes, a persisté malgré le cessez le feu signé par les deux parties en Janvier 2014 en raison de la poursuite des affrontements de ces derniers jours dans l’Etat du Haut-Nil, riche en pétrole.

IGAD a condamné les deux côtés de la violation «flagrante» de l’accord de cessez-le feu, et a dit qu’il a réitéré son appel  » pour les parties signataires d’adhère immédiatement à l’accord de cessation des hostilités », indique un communiqué.

Les combats ont pris une dimension ethnique, avec l’affrontement entre des membres de la tribu Dinka de Kiir et la tribu Nuer de Machar.

La semaine dernière, l’Union européenne et les Etats-Unis ont menacé de sanctions pour les deux parties si elles ne parviennent pas à progresser avec les pourparlers de paix et de s’en tenir à l’accord de cessez-le feu.

Les observateurs ont mis en garde contre une crise humanitaire qui s’aggrave dans la région, le nombre de réfugiés en quête de sécurité dans les pays voisins augmente chaque jour.

L’agence des Nations Unies pour les réfugiés a dit au Québec que 300 millions de dollars seront nécessaires pour répondre à la crise des réfugiés au Soudan du Sud d’ici la fin de l’année.

Les médiateurs dans la capitale éthiopienne a déclaré que l’accès sans entrave nécessaire pour permettre à l’aide dans le pays dépende au respect des deux parties à la charte de l’UA et de l’ONU.

 » Nous appelons les parties à assurer l’accès gratuit aux services humanitaires aux citoyens concernés et les exhorte Leur engagement à l’honneur de l’ouverture de corridors humanitaires à travers le pays,  » ont-ils dit.

Plus de 75.000 civils sont encore entassés dans des bases de maintien de la paix des Nations Unies dans la crainte d’attaques et de représailles.

 

Hassan Cher

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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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