Somaliland : Coups des poings et zizanie de l’exécutif et de la primature dans le parlement de Hargeisa

Querelles entre le président du parlement somalilandais, patron du parti politique de l’opposition ( Wadani ) monsieur  Abdirahman Abdilahi et son adjoint, Bashe Mohamed Farah, s’est intensifiée.

Lors d’une session du parlement le dimanche 9 février 2014, certains membres du parlement se sont venus aux coups de poing, forçant ainsi les policiers à prendre assaut le structure et à expulser les membres du public qui ont été invités à écouter les débats.

Les policiers agissaient sur ​​les ordres du premier vice-président, monsieur  Bashe Mohamed Farah, un membre du parti au pouvoir Kulmiye, la différence politique entre  les deux mouvements opposés ont été portées devant le parlement par les membres du Parlement à l’appui des deux leaders, un groupe avait le  soutien de l’opposition tandis que l’autre groupe a été soutenu le parti au pouvoir. L’entrée de la police et l’élimination par la force des membres du public a donné lieu à des hues.

L’ordre du jour du parlement portait sur une motion qui permettrait de réduire le nombre de voix nécessaires pour éjecter le président du parlement,  qui était avant 55 votes, à 42 votes dans le nouveau projet controversé.

Le président du parlement, Abdirahman ( Irro ), a accusé le gouvernement de maître le poudre au feu et il a pointé du doigt le vice-président, SE Abdirahman ( Saylii ), qui a mobilisé les députés du parti au pouvoir tout de mèche avec un ministre et ont tenu une réunion clandestine dans sa résidence Hargeisa .

Le ministre a réfuté des accusations de certains députés de l’opposition de ( Wadani ), prétendant qu’il les avait menacés. M. Hirsi dit que ce n’était qu’une plaisanterie politique entre le parti au pouvoir, Kulmiye, et le parti de l’opposition, Wadani. Il a poursuivi en disant qu’il a récité un poème dont il n’a pas mentionné leurs noms dans sa récitation. Le ministre de la présidence, Monsieur Hirsi, a continué comme suit : « Si mes poèmes les déranges tant mieux mais moi je le droit de m’exprimer librement  »

Le président de la Somaliland, Ahmed Mohamed Mahamoud Silanyo, avec les membres de son parti politique, Kulmiye, qui occupent presque la totalité des postes de l’état autoproclamé, tentent depuis quelques mois de semer la zizanie dans le pays avaient de rester au pouvoir comme leur parrain de Djibouti.

HCH